Connect with us

Informations

Clôture du Forum national sur la résilience climatique : une mobilisation collective pour la paix et la stabilité au Sahel

Published

on

Après trois jours d’échanges intenses, riches en réflexions et en recommandations, le Forum national sur la résilience climatique a pris fin ce vendredi dans la capitale nigérienne. Organisé dans le cadre du programme Justice et Stabilité au Sahel (JASS) de l’ONG internationale Mercy Corps, avec l’appui financier du Foreign, Commonwealth & Development Office (FCDO) du Royaume-Uni, l’événement a marqué un tournant important dans la recherche de solutions collectives face aux défis climatiques qui fragilisent la cohésion sociale et la stabilité dans la région sahélienne.

Un cadre d’échanges de haut niveau

La cérémonie de clôture a vu la participation plusieurs personnalités de premier plan.

Parmi elles :

  • Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage du Niger, qui a rappelé la vulnérabilité des communautés rurales face aux effets du changement climatique, tout en soulignant l’importance d’une meilleure intégration des politiques publiques et des initiatives locales ;
  • Son Excellence l’Ambassadrice du Royaume-Uni au Niger, qui a réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés des acteurs sahéliens pour renforcer la résilience et promouvoir la stabilité dans un contexte régional marqué par de multiples défis sécuritaires et environnementaux ;
  • Le Responsable de Mercy Corps pour le Niger et le Burkina Faso, qui a insisté sur la nécessité d’unir les forces entre gouvernements, organisations internationales, société civile et communautés de base, afin d’apporter des réponses concrètes et durables.

 

Recommandations et perspectives

La restitution des travaux a permis de mettre en avant des recommandations clés, issues des différentes sessions thématiques. Parmi les priorités retenues :

  • Renforcer l’adaptation agricole et pastorale grâce à des solutions innovantes et inclusives ;
  • Favoriser la cohésion sociale et la gestion pacifique des ressources naturelles, dans des zones où la compétition pour l’accès à l’eau, aux terres et aux pâturages reste une source récurrente de tensions ;
  • Encourager la participation des jeunes et des femmes dans les initiatives locales de résilience climatique, afin de valoriser leur rôle central dans la transformation communautaire ;
  • Développer des mécanismes de financement durable, adaptés aux besoins réels des communautés vulnérables.

Un espace d’innovation et de partage

En marge des travaux, une exposition de stands thématiques a mis en lumière des projets et initiatives exemplaires portés par des ONG, agences des Nations Unies, associations locales et autres acteurs du développement. Ces démonstrations pratiques ont illustré comment les innovations locales – qu’il s’agisse de techniques agricoles, de solutions d’irrigation, de préservation de l’environnement ou de médiation communautaire – contribuent à bâtir un Sahel plus résilient.

Une mobilisation collective pour l’avenir

Avec plus de 200 participants venus du Niger et du Mali, ce forum s’est imposé comme un cadre inclusif de dialogue et de co-construction de solutions. Les organisateurs ont adressé leurs remerciements à toutes les institutions, ONG, partenaires techniques et financiers, ainsi qu’aux représentants des communautés locales dont les contributions ont enrichi les débats.

« Quand les expertises se rencontrent, les solutions prennent vie », a souligné Mercy Corps lors de la clôture, mettant en exergue la valeur du travail collaboratif dans un contexte régional marqué par l’urgence climatique.

Une étape vers un Sahel résilient et solidaire

La fin du forum ne marque pas une conclusion, mais bien une nouvelle étape dans le cheminement collectif vers un Sahel plus fort face aux crises climatiques et sécuritaires. L’initiative s’inscrit dans une dynamique régionale plus large, où la résilience climatique est désormais perçue non seulement comme un enjeu environnemental, mais aussi comme un levier de paix, de stabilité et de prospérité partagée.

Par Ilana Ilila Ibrahim

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations

Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

Published

on

Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

Continue Reading

Informations

Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

Continue Reading

Informations

Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

Continue Reading

Récentes