Connect with us

Justice

Diffa : Un substitut du Procureur de la république, radié du corps de la magistrature

Published

on

Un substitut du procureur de la république, en poste à Diffa, a été radié du Corps de la magistrature pour tentative de meurtre, coups et blessures volontaire et ivresse publique manifeste sur un élément de la Garde Nationale.

L’annonce a été faite, ce 22 août 2025, par le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, chargé des Relations avec les Institutions dans un communiqué rendu public à cet effet.

Les faits

Selon ledit communiqué, les faits se sont produits dans la nuit du 19 au 20 août 2025, suite à une altercation qui a opposé, dans un bar de Diffa, ledit substitut du procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de ladite ville, à un sergent de la Garde Nationale.

Altercation qui s’est poursuivi en dehors du bar, lorsque le mis en cause a pris son véhicule pour heurter volontairement la victime, lui occasionnant trois plaies dont une au cou et deux à la tête, tentant de l’écraser.

Saisi de toutes ces informations, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Zinder a instruit le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Diffa aux fins de diligenter une enquête sur les faits de tentative de meurtre, coups et blessures volontaire, ivresse publique manifeste et prendre toutes les mesures appropriées pour préserver l’ordre public, gravement troublé par cet agent chargé de l’application des lois.

Selon le communiqué du Ministre de la Justice, le substitut n’est pas à son premier forfait, car, il est défavorablement connu des services de police pour d’autres comportements graves et répréhensibles comme la violation d’un couvre-feu à Diffa et des injures contre un collègue, relayées par des réseaux sociaux et qui lui valent d’ailleurs une plainte déposée auprès de la Cour d’Etat.

Le communiqué précise que ce Magistrat, dont le comportement vient une fois de plus ternir l’image de la justice, n’est pas jugé digne par les plus hautes autorités de notre pays de remplir la fonction de juger. Ce pourquoi, elles ont décidé de lui infliger la sanction de radiation du corps de la magistrature.

Jordan

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Justice

Niger : trente mois de prison ferme pour l’ancien coordonnateur régional du Mouvement M62 de Dosso

Published

on

Le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey a rendu son verdict ce 16 septembre 2025, dans l’affaire de l’audio de l’ancien Coordonnateur régional de Dosso du Mouvement M62. Le Tribunal a condamné M. Zada Hassane Badjé à 30 mois (2 ans 6 mois) de prison ferme, en application de la loi sur la cybercriminalité.

Après son arrestation suite à des propos, jugé graves, portant atteinte à la dignité humaine par sa propre organisation le Mouvement M62 Moutountchi/Bourchintarey dont il était le coordonateur régional de Dosso, Zada Hassane Badjé a été placé sous mandat de dépôt le 25 août 2025. Le 3 septembre 2025, il a comparu devant le juge, le ministère public avait requis cinq ans de prison ferme pour « diffusion de données de nature à troubler l’ordre public, injure et diffamation ».

Pour rappel, tout est parti d’une fuite d’un enregistrement audio en août 2025. Audio dans lequel on entendait le Coordonateur Régional du Mouvement M62 de la région de Dosso critiquer vertement le Général d’armée Abdourahmane Tiani.

Au moment des faits, dans une Décision datée du mardi 19 août 2025, le Comité Exécutif National du Mouvement M62 Moutountchi/Bourchintarey, en réunion extraordinaire, a décidé de la suspension immédiate de Zada Hassane Badjé de ses fonctions de Coordonnateur Régional de Dosso et de son exclusion du mouvement pour des propos graves, portant atteinte à la dignité humaine et aux idéaux du M62.

Par Jordan

Continue Reading

Justice

Niger : Cinq ans de prison ferme requis contre le journaliste Zada Hassane Badje

Published

on

Zada Hassane Badjé

Après son arrestation suite à des propos jugés graves, proférés à l’encontre du Chef de l’État, le Général D’armée, Abdouramane Tiani, l’ancien coordonnateur régional, du Mouvement M62 Moutountchi/Bourchintarey, au titre de Dosso, Zada Hassane Badjé risque 5 ans de prison ferme, rapporte le Journal L’Enquêteur, dans sa parution du jeudi 04 septembre 2025.

En effet, le journal nous apprend que le parquet du tribunal de Grande Instance, Hors Classe de Niamey, a requis 5 ans de prison ferme en son audience du mercredi 03 septembre 2025, contre Zada Hassane Badjé.

Pour rappel, tout est parti d’une fuite d’un enregistrement audio, en août 2025, où l’on entendait le Coordonateur Régional du Mouvement M62 de la région de Dosso, critiquer le Général d’armée Abdourahmane Tiani. Il l’accusait, en substance, « de jouer avec la conscience collective des nigériens et de passer son temps à accuser la France d’être la cause du malheur du pays alors même que les nigériens attendaient la mise en œuvre des recommandations des assises nationales ».

Au moment des faits, dans une Décision datée du mardi 19 août 2025, le Comité Exécutif National du Mouvement M62 Moutountchi/Bourchintarey, avait déjà pris les devants, en réunion extraordinaire, en décidant de la suspension immédiate de Zada Hassane Badjé de ses fonctions de Coordonnateur Régional de Dosso et de son exclusion du mouvement pour ces propos qualifiés de graves, et portant atteinte à la dignité humaine et aux idéaux du M62.

La Décision conclut en confiant son intérim au Secrétaire Général de la coordination régionale.

Par Jordan

Continue Reading

Informations

Mali : L’ex Premier ministre Choguel Maïga placé en garde à vue pour détournement présumé de fonds publics

Published

on

L’ancien Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, figure centrale de la transition politique du pays, a été placé en garde à vue ce mardi 12 août. La décision a été prise par la brigade du Pôle national économique et financier, une unité spécialisée dans les affaires de malversation et de corruption. Cette mesure fait suite à une seconde convocation de l’ancien chef du gouvernement, moins de quinze jours après une première audition le 1er août dernier.

Selon les informations communiquées par son avocat, Me Cheick Oumar Konaré, la garde à vue de M. Maïga intervient dans le cadre d’investigations approfondies menées par le Pôle national économique et financier.

Ces investigations ont été déclenchées suite à un rapport accablant du Bureau du vérificateur général, qui a mis en lumière des soupçons d’atteinte aux biens publics durant la période où Choguel Maïga dirigeait le gouvernement. L’objectif des auditions serait notamment de procéder à des confrontations avec certains de ses anciens collaborateurs.

L’ancien Premier ministre, arrivé dans les locaux de la brigade aux alentours de 9 heures, a dû attendre le début de l’après-midi pour que la décision de sa mise en garde à vue lui soit notifiée. Cette procédure concerne également plusieurs autres personnalités ayant fait partie de son cabinet et de son administration. Parmi elles figurent notamment son ancien directeur de cabinet, le professeur Issiaka Ahmadou Singaré, ainsi que trois anciens directeurs administratifs et financiers de la Primature.

Nommé en juin 2021, Choguel Maïga fut le premier Premier ministre, civil, désigné par les autorités militaires de transition. Son mandat a pris fin en novembre 2024, suite à un remaniement. Depuis son départ du gouvernement, Monsieur Maïga s’est distingué par ses critiques ouvertes à l’encontre de la gouvernance actuelle, n’hésitant pas à exprimer publiquement ses divergences.

Me Cheick Oumar Konaré a tenu à rappeler que son client « bénéficie de tous les égards » et qu’il doit, comme tout citoyen, être considéré comme présumé innocent jusqu’à ce qu’une décision de justice définitive soit rendue.

Cette affaire soulève d’importantes questions sur la gestion des affaires publiques au Mali et sur les tensions politiques qui traversent le pays. L’issue de cette enquête déterminera l’avenir judiciaire de plusieurs figures marquantes de la récente histoire politique malienne.

Par ilana ilila Ibrahim

Continue Reading

Récentes