Connect with us

Informations

Niger : Tiani, la seule solution aux déboires des médias privés

Published

on

Le Général de Brigade, Abdourahmane Tiani,doit agir face à l’accumulation des arriérés de salaires dans plusieurs organes de presse privés alors que les journalistes continuent de fournir un travail de qualité au quotidien.

Certains organes de presse privés de la place ont des difficultés à payer leurs employés. Cette situation est due au fait que ces organes manques revenus pour cela car manquant de couvertures médiatiques et ne pouvant accéder aux publicités de l’Etat. Une situation qui pénalise les organes de presse avec d’énormes répercussions sur les salaires de leurs agents.

Face à la gravité de cette situation, le Chef de L’Etat doit trouver une solution pour ces entreprises de presse qui fournissent une recherche et un traitement d’information de qualité malgré le contexte difficile dans lequel elles évoluent.

Le Chef de l’Etat pourrait, entre autres, débloquer des fonds pour les organes privés, créer les conditions pour qu’ils aient accès à certains marchés publicitaires ou encore rehausser le montant alloué au Fonds d’aide, dérisoire, destiné à la presse privés.

Le Général Tiani pourrait aussi créer un cadre d’échanges avec les promoteurs des médias, instaurer un comité qui se chargera de veiller à ce que chaque organe de presse puisse avoir accès à certaines couvertures médiatiques de l’Etat.

En effet, depuis les événements du 26 juillet 2023, les médias privés, dans leurs majorité, effectuent un travail de qualité, sans équivoque.

Pour la conquête d’une souveraineté absolue, ces médias travaillent, jours et nuits, en couvrant des manifestations, des sit-in permanents, des déclarations. Ils organisent des débats fructueux,avec des acteurs qui sont jaloux pour le Niger, et qui, par amour pour ce cher pays que nous avons en partage, ces médias ont contribué, sans relâche, pour l’avènement de cette nouvelle aire de changementtant voulue par les Nigériens, dans leur ensemble.

C’est pourquoi, le Général de Brigade Abdourahmane Tiani doit trouver une solution pour ces organes de presse privés qui contribuent, tant bien que mal, à la réussite de cette mission que s’est fixé le CNSP.

Les promoteurs des médias, de leur côté, doivent intensifier et renforcer leurs liens avec leurs employés. Ils doivent, en ce sens, avoir une stratégie de communication et une manière adéquate de payement de salaires de ces derniers.

Ils doivent enfin, amener leurs agents à s’impliquer aussi dans la collecte des fonds, mais surtout ils doivent faire un effort afin de payer leurs agents.

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations

Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

Published

on

Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

Continue Reading

Informations

Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

Continue Reading

Informations

Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

Continue Reading

Récentes