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Session budgétaire de la ville de Maradi : Plusieurs questions d’intérêt au menu des travaux

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Depuis le 27 décembre et ce jusqu’au 30 décembre, le Conseil de ville de Maradi tient sa 4ème session ordinaire. Au cours de cette dernière session de l’année 2023, plusieurs questions d’intérêt seront soumises à l’attention des honorables conseillers de ville.  

Ces derniers auront notamment à examiner et à adopter le procès-verbal de la troisième session ordinaire de la ville, de même que le procès-verbal de la session budgétaire des arrondissements communaux 1, 2 et 3 de la ville et le projet de délibération relative au Plan d’investissement annuel au titre de l’exercice 2024.

Ils seront également édifiés sur l’exécution du budget 2023 et sur divers autres points dont, le déroulé de la mission du président du Conseil de ville au Maroc.

Dans l’allocution qu’il a prononcée à l’ouverture des travaux, le maire, président du Conseil de ville de Maradi, Mourtala Pacachatou, a rappelé que cette session constitue une occasion pour faire le bilan d’exécution budgétaire de l’année 2023 et elle permettra de créer les conditions, pour une meilleure exécution de la prochaine trame budgétaire.

Par la même occasion, il a adressé ses vives et chaleureuses félicitations aux autorités nigériennes, avec à leur tête le président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), le général de brigade Abdourahamane Tchiani, pour les efforts inlassables qu’elles déploient au quotidien, afin de permettre à notre pays de retrouver ses lettres de noblesses et d’amorcer une nouvelle étape de son développement. Un développement inclusif et durable, prenant en compte les aspirations profondes de notre peuple, à la souveraineté et à la dignité.

Dans cette perspective, il a invité la population de la ville à faire preuve de résilience, car la conquête de la liberté, de la souveraineté et de la dignité impose de lourds sacrifices, devait-il indiquer. Aussi, celui-ci a réaffirmé le soutien du Conseil de ville et des populations de la ville de Maradi, aux idéaux et aux actions du CNSP.

Enfin, le maire central a rappelé que les dépenses prévues au titre de l’année 2023 se chiffrent à 4.433.080.487 FCFA. Selon lui, malgré le contexte particulièrement difficile dû aux sanctions, injustement et arbitrairement imposées à notre pays, ces dépenses ont pu être exécutées à hauteur de 35%.  Soit des réalisations de plus d’un milliard de nos francs.

Prenant la parole à son tour, le représentant du Sultan Marémawa Dan Baskoré Ahmed Ali Zaki, a vivement félicité le Conseil et son président, pour les nombreuses réalisations faites au profit des populations au cours de cette année qui tire à sa fin. Il a, au nom de sa majesté le Sultan, invité toute la population à soutenir les actions du Conseil, en s’acquittant, notamment, de son devoir civique, afin de donner à ce Conseil les moyens de ses nobles ambitions.

Enfin, le secrétaire général du Conseil Régional de Maradi, Abdoulkarim Mamadou et Mme Aleyno Fati, représentant le gouverneur empêché, ont tour à tour tenu à féliciter le Conseil de ville pour la régularité avec laquelle il tient ses sessions. Preuve de son respect scrupuleux de la loi et du Code général des collectivités territoriales, qui fait obligation aux collectivités de tenir quatre sessions, chaque année, soit une par trimestre.

Ils ont également encouragé le Conseil à persévérer dans ce sens et à continuer à s’investir dans la recherche continue des solutions aux problèmes des populations de la ville.

A noter que la présente session, la dernière au titre de l’année 2023, prévue pour se dérouler du 27 au 30 décembre 2023, permettra aux honorables conseillers de passer en revue plusieurs autres questions d’intérêt et de suivre notamment le compte-rendu de la mission effectuée à Casablanca au Maroc par le président du Conseil de ville. Une mission qui rentre dans le cadre de la rencontre sur le markéting territorial au cours de laquelle la ville de Maradi a valablement représenté le Niger, en remportant le 2è prix grâce à un projet sur la chèvre rousse, véritable icône de la région de Maradi.

Garba Boureyma

 

 

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Réunion des chefs d’État-major des pays de l’AES à Niamey

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Les chefs d’État-major des armées des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Niamey, pour une rencontre stratégique de haut niveau.

La réunion était présidée par le général de division Oumar Diarra, chef d’État-major général des armées du Mali et président du Comité des chefs d’État-major des pays membres de l’AES.

Cette rencontre avait pour principal objectif d’évaluer les avancées réalisées dans la montée en puissance de la Force unifiée et de définir les prochaines étapes de son opérationnalisation complète.

Les travaux ont porté sur trois points majeurs :

1. La situation sécuritaire dans les zones d’opération de la Force unifiée de l’AES ;

2. L’état d’avancement des travaux relatifs à la mise en place du commandement intégré ;

3. La présentation des activités déjà menées ainsi que l’identification des défis restant à relever.

À l’issue des discussions, les chefs d’État-major ont effectué une visite d’inspection sur plusieurs sites stratégiques, où ils ont pu constater de visu les progrès enregistrés. Ils ont salué la qualité du travail accompli par les équipes et félicité les efforts de mutualisation des moyens humains, matériels et logistiques déployés sur le théâtre unifié des opérations.

Il a été décidé qu’à compt de cette session, le Mali assurera la présidence tournante du commandement de la Force unifiée de l’AES, avec le Niger en qualité de vice-président.
L’installation officielle de cette nouvelle direction est prévue dans les prochains jours à Bamako.

 

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Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

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Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

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Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

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Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

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