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Politique

Grève de respiration entrecoupée pour réclamer la libération de Bazoum

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Le président du parti politique, PNPD Akal-Kassa, et ancien candidat à la présidentielle de 2020-2021, au Niger, Intinicar Alhassane, entamera à partir du 5 novembre 2023, une grève de la respiration entrecoupée pour exiger la libération du président déchu, Mohamed Bazoum.

En effet, c’est le concerné lui-même qui a annoncé cette grève sur sa page Facebook. Il écrivait notamment, vouloir entamer cette grève pour « …réclamer la libération du président Bazoum et de sa famille ».

Répondant à une question de la radio Wadata de savoir en quoi consiste cette grève de la respiration, celui-ci a assuré que c’est une forme de contestation qui existe bel et bien. Et celui-ci d’expliquer qu’un précédant existe même au Niger.

Notamment, il a d’évoqué le cas de Me Abdourahmane Lirwan. Avocat et acteur de la société civile, qui avait eu à faire recours à cette forme de contestation. C’était en effet en 2018, alors que celui-ci était détenu à la maison d’arrêt de Daikaina. Il avait alors été interpellé dans le cadre de sa lutte contre les mesures impopulaires contenues dans la loi des finances.

Intinicar Alhassane, affirme surtout que plusieurs acteurs de la société civile et d’hommes politiques l’ont approché pour lui demander de surseoir à cette grève. Ce à quoi il dit avoir répondu qu’il n’accepterait d’y surseoir que si Mohamed Bazoum, son épouse et son fils étaient libérés.

D’où son appel à tous les soutiens de Bazoum et de ceux et celles qui défendent l’Etat de droit et la démocratie, au Niger et dans le monde entier, de l’accompagner dans cette grève.

Intinicar Alhassane est certainement le trublion de la politique nigérienne. Candidat malheureux à la dernière présidentielle, qui a vu l’accession de Mohamed Bazoum à la magistrature suprême, celui-ci s’est affiché comme l’un des plus farouches opposant à l’élection de ce dernier, allant jusqu’à la contester devant la Cour constitutionnelle.

Par la suite, ce dernier s’est révélé comme l’un des plus fidèles soutiens de Mohamed Bazoum, auquel il aurait trouvé des qualités d’un véritable chef d’Etat. Et l’on peut donc estimer que c’est dans la droite ligne de ce soutien qu’il envisage cette grève de la respiration entrecoupée à partir du 5 novembre prochain.

Souley Magé Réjeto

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Politique

AES : Le Président de la Confédération inaugure la première session confédérale du Conseil des Ministres

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Le Palais de Koulouba, à Bamako, a abrité ce samedi 20 décembre 2025 la cérémonie d’ouverture de la première session confédérale du Conseil des Ministres de la Confédération des États du Sahel (AES).

La rencontre a été présidée par Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition du Mali, Chef de l’État et Président de la Confédération AES, en présence des ministres des trois États membres : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Dans son allocution d’ouverture, le Président de la Confédération a qualifié cette session d’« étape inaugurale et préparatoire » à la deuxième session du Collège des Chefs d’État, prévue les 22 et 23 décembre prochains à Bamako. Il a rappelé que le Conseil confédéral des Ministres, institué par l’article 12 du Traité constitutif de l’AES signé à Niamey le 6 juillet 2024, constitue l’un des trois piliers de la gouvernance confédérale, aux côtés du Collège des Chefs d’État et du futur Parlement confédéral.

Des dossiers structurants à l’ordre du jour

Cette première session confédérale est appelée à examiner plusieurs dossiers majeurs, notamment le rapport d’exécution de la feuille de route de l’An I, les protocoles additionnels relatifs à la défense, à la diplomatie et au développement, ainsi que les dispositions encadrant l’organisation des sessions parlementaires confédérales. L’adoption de ces textes permettra de finaliser l’architecture institutionnelle de la Confédération.

Le Général d’Armée Assimi GOÏTA a souligné la vocation de l’AES à devenir un cadre d’« émancipation, de liberté et d’indépendance véritable », fondé sur les ressources propres et le génie des peuples sahéliens. ‘Nos trois États ont fait le choix souverain de mutualiser leurs efforts pour bâtir un espace stable et apaisé, propice au développement et à l’épanouissement de nos populations », a-t-il déclaré, appelant à une coopération pragmatique et renforcée face aux défis sécuritaires, économiques et géopolitiques.

Dénonciation des pressions extérieures

Le Président de la Confédération a également dénoncé ce qu’il a qualifié de « terrorisme économique et médiatique « , exercé par certains acteurs internationaux dans le but d’affaiblir le soutien populaire dont bénéficie l’AES. Selon lui, ces pressions ne font que renforcer la détermination des États membres à poursuivre leur marche souveraine sur la scène africaine et internationale.

Le Chef de l’État a rendu un hommage appuyé aux Forces de Défense et de Sécurité des trois pays pour leur engagement « au péril de leur vie » dans la protection des territoires, tout en saluant « le vaillant peuple de l’AES « , qu’il a présenté comme la véritable source de légitimité de la Confédération.

Une vision élargie pour l’Afrique de l’Ouest

Élargissant la perspective au-delà du Sahel, le Président GOÏTA a rappelé que l’Afrique de l’Ouest est unie par une histoire pluriséculaire, une culture partagée et une géographie commune, soulignant que ses peuples sont naturellement appelés à vivre ensemble, dans le respect mutuel, la solidarité et la fraternité.

Source : Présidence de la République du Mali

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Politique

Niger : 18 décembre 2025, 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République

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La République du Niger a été proclamée le 18 décembre 1958, date à laquelle le territoire nigérien a accédé au statut de République au sein de la Communauté française. Cet acte fondateur a posé les bases institutionnelles de l’État nigérien et ouvert la voie à l’accession à la pleine souveraineté, intervenue deux ans plus tard avec l’indépendance. Chaque année, le 18 décembre est célébré comme la Fête de la République, en mémoire de cette étape historique majeure dans la construction de la nation nigérienne.

Un anniversaire sous le signe de la souveraineté et de la refondation

Le 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République intervient dans un contexte particulier, marqué par une volonté affichée de souveraineté renforcée, face à des défis persistants liés à la sécurité, au développement socio-économique et à l’adaptation aux nouvelles réalités régionales, notamment au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette commémoration offre l’occasion de dresser un bilan de l’année 2025, axé sur la refondation de l’État, la lutte contre le terrorisme, ainsi que la mise en œuvre des recommandations issues des Assises nationales de mars 2025, lesquelles visent une meilleure gouvernance, une gestion plus transparente des ressources et une indépendance accrue du pays.

Des réformes engagées

Les autorités de la transition poursuivent la mise en œuvre des résolutions des Assises nationales, marquant une rupture avec l’ordre ancien et une volonté affirmée de bâtir un Niger nouveau, fondé sur la souveraineté, la justice sociale et l’intérêt général.

Souveraineté et sécurité

Sur le plan sécuritaire, le renforcement des capacités des Forces de défense et de sécurité se poursuit, notamment à travers la formation des cadres militaires, dont l’École de Guerre. Le Niger consolide également son engagement au sein de l’AES, dans une dynamique de coopération régionale pour la paix et la sécurité collective.

Mobilisation des ressources

Sur le plan économique, les autorités ont engagé des discussions stratégiques autour de la valorisation de l’uranium, ressource clé du pays. Parallèlement, le Niger continue de plaider pour des investissements structurants en faveur de la souveraineté alimentaire, notamment dans le domaine de la riziculture, afin de réduire la dépendance extérieure.

Défis majeurs à relever

Malgré les efforts engagés, les défis restent considérables. Ils concernent notamment la persistance du terrorisme au Niger et dans l’ensemble de la région sahélienne la pauvreté structurelle et le chômage, en particulier chez les jeunes, les impacts du changement climatique, qui accentuent la vulnérabilité des populations, la nécessité d’améliorer les infrastructures de base et l’accès aux services sociaux essentiels. Sur le plan diplomatique, la gestion des nouvelles alliances, notamment au sein de l’AES, tout en maintenant des relations équilibrées avec les partenaires traditionnels, constitue un défi stratégique.

Perspectives pour bâtir un Niger résilient

À l’horizon des prochaines années, les autorités sont appelées à poursuivre la mise en œuvre des réformes structurelles issues des Assises nationales, en vue d’une gouvernance plus efficace, inclusive et transparente. Le renforcement de la coopération au sein de l’AES demeure essentiel pour garantir une sécurité durable et un développement partagé dans l’espace sahélien. Par ailleurs, la mise en place de politiques concrètes en faveur de l’emploi des jeunes, de la lutte contre la pauvreté et du développement local reste une priorité absolue. En ce 67ᵉ anniversaire de la proclamation de la République, le Niger est ainsi appelé à consolider les acquis de la refondation, tout en poursuivant sa marche vers une souveraineté pleine, assumée et durable.

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Politique

Le Nigeria présente ses excuses officielles au Burkina Faso

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Le Président du Faso, Chef de l’État, Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, a accordé une audience, ce mercredi 17 décembre 2025, au ministre des Affaires étrangères de la République fédérale du Nigeria, M. Yusuf Maitama Tuggar, en visite officielle au Burkina Faso.

Au cours de cette rencontre, les deux parties ont échangé sur plusieurs questions de coopération bilatérale, notamment dans les domaines diplomatique, sécuritaire et économique. Les discussions ont également porté sur l’incident lié à un aéronef militaire nigérian ayant effectué un atterrissage d’urgence sur le territoire burkinabè.

« Nous avons échangé sur des questions de coopération dans plusieurs secteurs. Nous avons également parlé de l’aéronef du Nigeria qui a dû atterrir d’urgence au Burkina Faso », a déclaré le ministre nigérian des Affaires étrangères à l’issue de l’audience.

Des excuses officielles du Nigeria

À cette occasion, la République fédérale du Nigeria a officiellement regretté les irrégularités constatées dans la procédure d’autorisation de survol et d’entrée dans l’espace aérien burkinabè, tout en présentant ses excuses au peuple et aux autorités du Burkina Faso pour cet incident qualifié de « malheureux ».

Le ministre Yusuf Maitama Tuggar a exprimé les regrets de son pays, tout en transmettant un message de solidarité et de fraternité du président nigérian Ahmed Bola Tinubu à son homologue burkinabè.

« Je suis porteur d’un message de solidarité et de fraternité du président Ahmed Bola Tinubu à son homologue, le capitaine Ibrahim Traoré », a indiqué le chef de la diplomatie nigériane.

Condamnation des propos offensants

M. Tuggar a également condamné certains propos politiques jugés offensants tenus récemment au Nigeria à propos du Burkina Faso, réaffirmant la volonté de son pays de préserver des relations respectueuses et fraternelles entre les deux États.

Rappel des faits

Pour rappel, un avion militaire nigérian de type C-130 avait procédé à un atterrissage d’urgence à Bobo-Dioulasso, sans autorisation préalable des autorités burkinabè. Cet acte avait été considéré par le Burkina Faso comme une violation de son espace aérien, provoquant des tensions diplomatiques entre Ouagadougou et Abuja.

Cette visite et les excuses officielles présentées par le Nigeria traduisent la volonté commune des deux pays d’apaiser les tensions et de renforcer la coopération bilatérale dans un esprit de bon voisinage et de fraternité.

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