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L’ambassadeur de France au Niger, Sylvain Itté rencontre l’ensemble de la presse Nigérienne.

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Le nouvel ambassadeur de France accrédité au Niger, Sylvain Itté a rencontré ce mardi 11 octobre 2022, les journalistes des médias les plus représentatifs du Niger. La rencontre s’est déroulée au sein de la résidence de l’ambassadeur à Niamey ou une conférence de presse a été organisée sur le thème de la coopération franco-nigérienne.

Dans une adresse introductive, l’ambassadeur Sylvain Itté a mis l’accent sur l’état de la coopération entre la France et le Niger. C’est ainsi qu’il est ressorti que la France intervient dans divers secteurs au Niger. C’est le cas de l’aide publique au développement de la France à l’endroit du Niger qui a triplé en l’espace de 10 ans. Sur ce point, ce sont 700 millions d’euros, soit 460 milliards de FCFA qui sont injectés dans 60 projets en cours d’exécution et qui sont suivis par l’Agence française de développement (AFD).Autres points sur lesquels intervient la France, selon les explications fournies par l’Ambassadeurs Sylvain Itté, se trouvent : l’éducation, la sécurité alimentaire, l’hydraulique et assainissement, la santé et l’appui à la société civile.

Par la suite, l’ambassadeur de la France au Niger s’est prêté à l’exercice de répondre aux diverses questions des journalistes qui étaient présents. A la question de savoir pourquoi les français ne viennent pas créer des entreprises susceptible de produire de la richesse au Niger ; l’ambassadeur Sylvain Itté de dire ‘’Les entreprises ne sont pas des ONG. Les entreprises, ce sont des créations de richesse, elles ont des projets économiques et leur objectif, c’est de gagner de l’argent. Des entreprise qui créent de la richesse, qu’elles soient industrielles ou qu’elles soient autres, on perçoit en réalité un retrait des entreprises. Alors il faut s’interroger sur les raisons pour lesquelles se retrait se fait ? Il y a des problèmes liés à la sécurité. Mais ce n’est pas uniquement ça .Il y a aussi les problèmes liés à la sécurité juridique, à la sécurité fiscale, à l’environnement dans lequel les entreprises vont pouvoir évoluer. A la capacité de trouver la main-d’œuvre qualifiée locale. Moi, sur quoi, je me suis engagé, c’est de stopper le départ des entreprises françaises ici, qui je le rappelle sont toutes les unes après les autres en train de partir. Je rappelle ces entreprises s’installent dans d’autres pays africains. J’étais ambassadeur en Angola, plus de 85 entreprises françaises dans tous les domaines. Un environnement juridique et fiscal amélioré par la volonté des autorités angolaises en 2017.Ici nous devons tenter avec les autorités de créer les mêmes conditions. Je tacherai de me concentrer sur un domaine, c’est le domaine de l’agro-industrie et de l’agriculture’’.

Ensuite sur la question du sentiment anti-français qui se développe en Afrique de l’ouest, l’Ambassadeur Sylvain Itté de préciser ‘’  nous avons sous-estimé ce qu’on appelle le sentiment anti-français, qu’on pourrait appeler frustration .Alors, on l’a sans doute mal évalué et on n’a pas suffisamment pris en compte cette réalité. Sur le sentiment anti-français, je pense qu’il faut ni le sous-estimer, ni le surestimé, et que les réseaux sociaux ne sont pas sans doute le meilleure baromètre de définition du sentiment d’une population dans son ensemble’’.

Poursuivant dans les réponses aux questions, l’ambassadeur Sylvain Itté de marteler ce qui suit sur la présence de la force Barkhane au Niger ‘’ sur Barkhane et ses résultats. Je vais être clair .La lutte contre le terrorisme, ce n’est pas une guerre qui se déroule de façon conventionnelle. Alors je sais bien, aujourd’hui la mode est de dire, l’armée française n’a pas eu de résultat. Mais, je pense que cette affirmation est fausse. Et qu’il y aurait suffisamment d’arguments pour démontrer le contraire’’.

Sur cette série de question, l’ambassadeur de la France au Niger a réagi  également sur le fait que, beaucoup de Nigériens perçoivent la force Barkhane comme une force d’occupation en ces termes ‘’on peut être  philosophiquement contre la présence d’une armée étrangère sur son territoire au nom d’un certain nombre de principes politiques, après ça se discute. En revanche, je récuse totalement un terme, qui pour nous français a une signification réelle .Force d’occupation. Une armée d’occupation, ce n’est pas l’armée française aujourd’hui au Niger’’. Enfin à l’issue de cette rencontre qui a duré plus de deux heures, l’ambassadeur Sylvain Itté a réitéré à l’endroit des journalistes, sa disponibilité à débattre sur  toutes les questions qui concernent la coopération entre la France et le Niger.

Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey.

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Niger : lancement de la 6e édition du mois du consommer local

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Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, a procédé ce lundi 27 octobre 2025, au lancement officiel de la 6ᵉ édition du mois du consommer local, dans le cadre de l’initiative régionale portée par l’UEMOA. Cette édition est placée sous le thème : « Consommer local, facteur de développement des chaînes de valeurs régionales compétitives de l’UEMOA ».

Dans son discours, le Représentant Résident de l’UEMOA au Niger a salué l’engagement du Niger et les réformes engagées pour soutenir les filières de production locales. Il a rappelé que le plan stratégique 2025–2030 de l’UEMOA accorde une priorité à la transformation locale et au développement des chaînes de valeur régionales.

Prenant la parole, le ministre Abdoulaye Seydou a souligné que « consommer local » est un acte à la fois économique et patriotique. Le thème de cette édition cadre parfaitement avec l’Axe 3 de la Refondation de la République : « Développement des bases de production pour la souveraineté économique », une priorité du Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine.

Le ministre a également appelé les Nigériens à changer leurs habitudes de consommation et à faire confiance à la qualité des produits Made in Niger, tout en encourageant le secteur privé à investir dans la production locale.

Cette édition intervient dans un contexte marqué par deux mesures fortes prises par le gouvernement nigérien :

  • L’instauration de quotas à l’importation pour les produits déjà fabriqués localement ;
  • L’obligation pour les administrations publiques et subventionnées, d’acheter en priorité des produits locaux.

Le mois du consommer local devient ainsi un levier stratégique pour stimuler l’économie nationale, promouvoir les savoir-faire locaux et renforcer l’autonomie économique du Niger.

Par Jordan

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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