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Tabaski: Vente des matériels d’abattage et cuisson des animaux une activité génératrice de revenus

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Au Niger, à l’approche de la fête de tabaski ou l’Aid el-kebir, il y a un petit commerce qui s’installe dans la ville de Niamey. C’est la vente des matériaux destinés à l’abatage et cuisson des animaux sacrifiés par les musulmans le jour de la fête. Des hommes et des femmes venus des villages environnent occupent les abords des artères et des marchés de la ville pour vendre les couteaux, coupe-coupe, bâtons, nattes, bois de chauffe ou charbon etc. A coté de ces petits commerçants, une autre petite activité s’installe, c’est celui des aiguiseurs des couteaux ou coupe-coupe. Ils font aussi le porte à porte pour servir d’autres clients chez eux. L’approche de la fête de tabaski a toujours été une grande opportunité pour ces ruraux, car, elle leurs permet de gagner un peu de sous pour subvenir à leurs besoins spécifiques. A moins de deux jours de cette fête, notre reporteur Farida Mounkaila à fait le tour des quelques points de vente de ces matériels. Voici sont reportage.

Au rond point château 8, non loin de la pharmacie, le jeune Ali, 29 ans, est un petit vendeur et aiguiseurs, venu du marché de Katako. Il a étalé ses matériels au bord de la voix pavée du quartier. A chaque fête de Tabaski, Ali quitte son marché habituel pour venir s’installer et exercer cette activité périodique au château 8. L’année passée, il a beaucoup gagné, mais apparemment tout ne semble pas bon cette année. Il se plaigne de la rareté de la clientèle.

« Je viens du marché de katako et à chaque fois que la tabaski approche, je viens ici au château 8 pour étaler mes matériels. Je vends des couteaux de tout genre, le prix dépend de la qualité que le client cherche. Mais les nattes, je les vends à mille franc. Les bouts de bois à trois cent franc l’unité. J’aiguise les couteaux a cinq ente  ou cent franc  et  la dabas, c’est à cinq cent franc. Contrairement à l’année passe cette année ; il n’y a pas beaucoup de clients. Nous avons de la peine à écouler nos marchandises. Dieu merci, on arrive à avoir quelque chose, on va voir entre aujourd’hui et demain ou même le jour  de la fête ce qu’on peut avoir » 

Cette activité génératrice de revenus était d’abord réservée aux hommes, notamment les plus âges, mais aujourd’hui, c’est des jeunes et des femmes qui l’exercent le plus. Mariama, 47 ans, exerce ce petit commerce périodique, depuis plusieurs années, elle est à l’entrée du marché de Wadata.

« Je vends du bois de chauffage et du charbon, Dieu merci on arrive à gagner quelques bénéfices, à l’approche de cette fête de tabaski. Actuellement nous vendons le sac du charbon a six mille franc voir plus. Il n y a pas un prix stable pour le charbon, c’est l’approche de la fête, c’est comme ça. Les prix sont à discutés. Si nous trouvons un peu nous cédons comme ça. Les bois, nous vendons en gros et en détail »

Cette activité génératrice de revenus qu’exercent les hommes et les femmes au Niger en général et à Niamey en particulier à toujours était une occasion les permettant de grimper les prix. Comme si c’est la seule occasion dans l’année pour s’enrichir.

Farida Mounkaila Radio Wadata-Niamey

 

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