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Santé

Aucun cas de variole du singe au Niger affirme le ministère de la Santé Publique

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« A ce jour, aucun cas de variole du singe n’a été enregistré au Niger. » C’est du moins ce qui ressort d’une communication faite en Conseil des ministres, ce 22 juin 2022, par le ministre de la Santé Publique, de la population et des Affaires Sociale, rassurant par la même occasion, que par rapport à cette maladie, des mesures ont été prises pour renforcer la surveillance sur toute l’étendue du territoire

Depuis avril 2022, précise cette communication, plusieurs cas de variole du singe ont été rapportés dans plusieurs pays du monde. En l’occurrence, en Europe, en Amérique du Nord, au Congo, au Nigeria et au Ghana.

Selon les explications données par le ministre, la variole du singe est une maladie apparentée au virus de la variole humaine qui est transmise par les animaux. Ce que l’on appelle une zoonose. Elle se transmet par l’être humain infecté, principalement par le contact direct cutané, par voie respiratoire, à travers la toux ou les éternuements.

A la date du 1er juin 2022, précise cette communication du ministère de la Santé, l’OMS a détecté plus de 1400 cas de variole du singe dans 7 pays africains. Au Cameroun, en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo, au Liberia, au Nigeria, au Congo et en Sierra Léone, notamment. 44 cas ont été confirmés et 1392 cas restent suspects.

il faut préciser que les symptômes de la maladie apparaissent sous forme de fièvre, d’enflement des ganglions lymphatiques et de douleurs musculaires. Ces symptômes sont accompagnés de signes de fatigue, de frissons et aussi d’éruptions cutanées « semblables à celles de la varicelle, sur les mains et le visage, la plante des pieds, les organes génitaux et d’autres parties du corp « .

Selon cette communication, la maladie est plus grave chez les personnes immunodéprimées et peut se compliquer d’une surinfection des lésions cutanées ou d’atteinte respiratoires, digestives, ophtalmologique ou neurologique.

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Niger/Santé : Le ministre de la Santé Garba Hakimi à Agadez pour évaluer le système sanitaire de la région

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Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Colonel-Major Garba Hakimi, a effectué, du 13 au 15 septembre 2025, une visite de travail de 72 heures dans la région d’Agadez. Accueilli à Amatatal, dans la commune rurale d’Ingall, par les autorités administratives, coutumières et régionales, au premier rang desquelles le Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, le ministre a lancé une série d’activités consacrées à l’évaluation de la qualité des soins et au suivi de la mise en œuvre du Plan de Développement Sanitaire et Social (PDSS 2022-2026).

Première étape : visites des structures sanitaires d’Ingall

Accompagné du Gouverneur et de sa délégation, le ministre a visité successivement le CSI d’Amatatal, la case de santé de Mararaba, ainsi que le CSI d’Ingall.

Dans son discours, le Colonel-Major Garba Hakimi a souligné l’importance de cette mission conjointe : « Les objectifs visés sont d’apprécier l’effectivité et la qualité des soins offerts aux populations et d’identifier les difficultés rencontrées afin de proposer des solutions. »

Parmi les points positifs relevés, il a salué :

– L’engagement du personnel soignant ;

– La maîtrise de la situation épidémiologique ;

– La disponibilité en médicaments et intrants de santé ;

– La gratuité effective des accouchements et la réduction de 50 % des tarifs des soins ;

– Ainsi que la mobilisation des autorités et populations locales autour du secteur.

Cependant, plusieurs défis persistent : la nécessité de réhabiliter certaines infrastructures sanitaires, le déficit en personnel qualifié, l’insuffisance de moyens roulants (motos, véhicules), ainsi que la faiblesse des activités préventives. Le ministre a promis l’électrification rapide des CSI d’Amatatal et le lancement d’un projet de construction d’un hôpital de district à Ingall.

Un accueil spirituel et coutumier à Ingall

Dans le palais du Sultan de l’Aïr, une fatiha et lecture du Saint Coran ont été organisées en présence du ministre. Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou a salué l’initiative et adressé des prières pour la paix, la stabilité et la réussite des plus hautes autorités du Niger, notamment le Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, et le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.

Deuxième étape : réception d’un don de 6 tonnes de médicaments à Agadez

Le dimanche 14 septembre, la délégation ministérielle a pris part à une cérémonie solennelle à la Direction Régionale de la Santé Publique (DRSP) d’Agadez. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) y a remis un important lot de 6 tonnes de médicaments essentiels.

Dans son allocution, le ministre a salué ce geste, le qualifiant de « preuve tangible de solidarité et d’engagement pour la santé des populations ». Il a réaffirmé la volonté du gouvernement d’assurer une distribution équitable et efficace de ces médicaments, en priorité pour les populations les plus vulnérables.

Visites et rencontres à Agadez

La mission s’est poursuivie par :

– Une inspection du Centre Hospitalier Régional (CHR), du CSI de Dagamanet et de plusieurs autres structures ;

– Une visite de courtoisie au Sultan de l’Aïr ;

– Une rencontre avec les responsables sanitaires régionaux (DRSP, CHR, CSME, CRTS) ;

– Une audience avec les partenaires techniques et financiers (OMS, UNICEF, UNFPA, OIM, MDM, COOPI, etc.).

Ces échanges ont permis de dresser un état des lieux précis du système de santé de la région et de formuler des recommandations concrètes.

Réunion de synthèse et perspectives

La mission s’est achevée par une grande rencontre de restitution à la Maison de la Culture Laya d’Agadez, en présence des autorités régionales, des partenaires et des représentants des populations.

Le Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a rappelé les spécificités sanitaires d’Agadez, notamment :

– La faible densité de la population (1,07 hab/km²) ;

– Les difficultés d’accessibilité dans le massif de l’Aïr et le désert du Ténéré ;

– La forte mobilité liée à l’exploitation artisanale de l’or et aux flux migratoires.

Il a en outre plaidé pour la construction de nouveaux hôpitaux de district à Arlit, Ingall, Tchintabaraden et Tiferwaïne, ainsi que pour un renforcement en ressources humaines qualifiées.

De son côté, le ministre Garba Hakimi a rappelé les constats positifs (mobilisation des autorités et partenaires, disponibilité en médicaments, engagement du personnel) mais aussi les points critiques (manque de spécialistes, équipements insuffisants, faible couverture vaccinale). Il a donné des instructions fermes à la DRSP pour améliorer la supervision, la coordination et l’utilisation des ressources. Cependant, le ministre a également pris des engagements. En l’occurrence, le ministre s’est engagé à :

– Appuyer la région en moyens logistiques (motos, véhicules) ;

– Accélérer l’électrification et la réhabilitation des infrastructures ;

– Mobiliser des financements pour la construction d’un hôpital de district à Agadez ;

– Renforcer le partenariat avec l’OMS, l’UNICEF et l’UNFPA.

Un engagement renouvelé

En clôturant cette mission, le ministre de la Santé a rendu hommage aux agents de santé pour leur dévouement et a lancé un appel aux populations d’Agadez pour qu’elles fréquentent davantage les services de santé, en particulier ceux qui sont dédiés à la santé maternelle et infantile.

Il a enfin transmis aux habitants les salutations et remerciements du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, pour leur résilience et leur confiance dans le système sanitaire national.

Ce déplacement de trois jours aura permis non seulement de renforcer le dialogue entre autorités, partenaires et populations, mais aussi de poser les bases d’un nouvel élan sanitaire pour la région d’Agadez, zone stratégique et frontalière, confrontée à des défis multiples.

Par Ilana Ilila Ibrahim

 

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Niamey : Quand la chicha continue de ruiner la santé des jeunes

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Ils sont nombreux, les jeunes filles et garçons, à s’adonner à la consommation de la chicha, cette pipe à eau, qui se présente sous forme d’un appareil utilisé pour fumer du tabac.

Au Niger, précisément dans la capitale, Niamey, c’est l’activité en vogue. Dans les rues tout comme dans les restaurants et grands hôtels, les jeunes en en fume de manière abusive, sans mesurer les conséquences de cette chicha pour leur santé.

Aussi appelée narguilé, la prise de la chicha impacte également les performances physiques et peut provoquer des maux de tête ou des vertiges mais cela peut aller au-delà en termes de conséquences pour la santé.

La chicha, est donc une pipe à eau qui dégage un gout parfumé, qui est en fait trompeur. Ce qui rend ce produit encore plus nocif. La chicha se compose généralement, de 28% de tabac et de 70% de mélasse (une sorte de sirop concentré et très sucrée) de divers arômes.

Selon le Pneumologue, Omar Ibrahim, « la chicha a des conséquences majeures et dévastatrices sur l’organisme humain comme les maladies cardiovasculaires et les cancers de poumons, des lèvres, de la vessie et des voies aéro-digestives supérieures ».

Ce dernier est surtout revenu sur un aspect très important du tabagisme qui est le tabagisme passif.

Le tabagisme passif, c’est le fait d’inhaler, de manière involontaire, la fumée dégagée par un ou plusieurs fumeurs. Le tabagisme passif peut donc concerner l’entourage du fumeur, les personnes qu’il croise dans son quotidien, mais également le fœtus dans le ventre de sa mère.

Il faut préciser que, selon les experts, une séance de chicha, soit une cinquantaine de bouffées sur une moyenne d’une heure de temps, reviendrait à fumer deux paquets de cigarettes.

Pire, selon les mêmes sources, Fumer la chicha (narguilé) : quels dangers sur la santé ? (journaldesfemmes.fr), le monoxyde de carbone présent dans la fumée de chicha est 7 fois supérieure, en termes de quantité à celui qui est présent dans la fumée d’une cigarette. « La fumée d’une chicha contient autant de pollution au monoxyde de carbone (CO) qu’environ 15 à 52 cigarettes et autant que 27 à 102 cigarettes ». D’autres substances nuisibles comme le plomb, le cobalt et autres chrome et nickel sont aussi présentes dans la chicha.

Conscientes des dangers que constituent la chicha pour les populations nigériennes, les jeunes notamment, les autorités sont en train de prendre toutes les mesures pour les préserver.

C’est dans cette optique que la Division de la Protection des Mineurs et des Femmes (DPMF) de la police nationale, entreprend un certain nombre d’actions.

Avec à sa tête la commissaire de police, Zouera Haousseyze, cette division initie régulièrement, dans la ville de Niamey, des séances de sensibilisation sur la consommation de la chicha au niveau des établissements scolaires et des fadas.

Le but c’est d’attirer l’attention des jeunes sur les conséquences majeures de liées à la consommation de chicha et les dangers qu’ils peuvent encourir comme un emprisonnement et une amende pour tous ceux qui sont surpris à en consommer.

Adam Iboun Gueye

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Agadez

La mairie d’Agadez procède à une large opération de « démoustication »

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Le maire de la commune urbaine d’Agadez, M. Abdouramane Touraoua, a procédé au lancement d’une opération de pulvérisation d’insecticides, ce 23 septembre 2022, en vue d’éradiquer les moustiques responsables des nombreux cas de paludisme observés ces derniers temps dans la commune urbaine d’Agadez.  

Cette opération, explique M. le Maire, est une opération systémique de désinfection qui devrait concerner les 65 quartiers et villages que compte la commune urbaine d’Agadez. Elle est organisée par le district sanitaire d’Agadez commune avec, notamment, l’appui technique de la Direction Régionale de la Santé Publique (DRSP).

Parlant du financement de cette opération, qui devrait durer 4 jours, M. Touraoua explique qu’elle se déroule entièrement sous financement de la mairie. En somme, pour ce dernier, ce n’est qu’un juste retour des choses car, la santé n’a pas de prix. C’est pourquoi en agissant ainsi, poursuit-il, « nous sommes juste en train de ramener ce que les contribuables sont en train d’injecter dans le compte de la commune ». C’est ça même le fonctionnement des municipalités, devait il ajouter.

Le maire de la commune urbaine d’Agadez en pleine démonstration de démoustication

Selon toujours M. le maire, la commune urbaine d’Agadez a pris cette initiative de « démoustication », partant du constat selon lequel les centre de santé de la commune enregistre de plus en plus de cas de paludisme. Des cas élevés qui sont non sans lien avec la prolifération de moustiques, consécutivement à la bonne pluviométrie enregistrée cette année.

Une situation sanitaire que confirme Ichéhou Mahamane, médecin-chef adjoint du District sanitaire de la commune urbaine d’Agadez, qui explique qu’à ce jour, on enregistre 8357 cas de paludisme, toutes catégories confondues, dont 7348 cas de paludisme simple. Même si par ailleurs, aucun cas de décès n’a été enregistré à ce jour.

A en croire Ichéou Mahamane, cette opération, qui consiste à tuer les moustiques à la base, avant même qu’ils se reproduisent et donc, pour réduire leur nombre et donc le nombre de cas de maladie, fait partie d’une stratégie en plusieurs axes, visant à prévenir la maladie.

D’abord, explique-il, on traite les cas de paludisme et ensuite, on passe à la prévention. En l’occurrence, on passe à la distribution de moustiquaires imprégnées, à la chimioprophylaxie, qui consiste à donner des médicaments aux enfants ou aux femmes enceintes. Et enfin, on passe donc à la pulvérisation d’insecticide sur les gites larvaire pour les empêcher d’éclore.

Il faut noter que cette opération de démoustication de la ville est la première du genre, à Agadez, depuis 2008.

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