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Grand Marché de Niamey victime d’un vol par effraction.

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Quatorze boutiques (14) ont été vandalisées dans la nuit du mercredi 15 juin 2022, par des voleurs non identifiés dans les quartiers 5 et 6 du grand marché. Ce vol, qui n’est pas le premier du genre, a mis à terre plusieurs commerçants du grand marché de  Niamey. Pour l’instant, 8 commerçants ont déjà fait la déclaration du vol au niveau du commissariat spécial dudit marché ; et aucun chiffre d’argent ou de matériel subtilisé n’a été avancé, nous a notifié le Directeur Général du SECOGEM Mr Adamou Hamani. Ces voleurs dont on ignore par comment ,ils ont fait pour entrer dans ce marché qui ferme ses portes à 18h20, ont procédé par effraction à partir des toits pour s’introduire dans les boutiques à quelques pas du commissariat spécial de SOCOGEM.

« Les vols répétitifs dans le grand marché sont à déplorer » déclare Ahmed dit Naira dont la boutique de son patron a été trouée par le toit.  Celui-ci ajoute  « Aujourd’hui, il faut le dire, que trop c’est trop, car ce n’est pas pour la première fois que, nous commerçants du grand marché sommes victimes de ces genres de vols. C’est inconcevable dans un marché ou par la moindre erreur d’oubli d’une ampoule non éteinte ou une fenêtre non fermée, une fois que l’administration chargée de sécuriser ce marché le constate,  elle t’amende le matin. Pour moi, c’est comme s’il y a une complicité entre la police et l’administration de ce marché, qui permet à certaines personnes de nous voler, je pense que cette fois-ci c’est finit. Nous allons exiger un changement »

Hama Yacouba, un des commerçants victime de ce vol, mais pour la deuxième fois, et à qui on a volé 22 millions lors du premier vol nous dit : « Nous ne sommes pas sécurisés ici, et ce qui est aberrant, si on te vole dans ce marché tu as perdu à jamais, car les résultats des enquêtes policières ne tombent jamais. L’autre fois, ils sont rentrés dans ma boutique par le toit et m’ont pris 22 millions de FCFA, jusqu’à présent les résultats des enquêtes ne sont pas sortis. Heureusement pour moi, aujourd’hui, ils ont juste cassé le toit de ma boutique, sans rien prendre, car je suis déjà à terre ».

Plusieurs cas de vols et de même type de mode opératoire, qui consiste à monter sur le toit et cassé la tôle ont été déclarés dans ce grand marché de Niamey, qui à partir de 18h20, ferme toutes. Même la semaine passée une personne qui a procédé par la même méthode de vol a été arrêtée. Il s’agit là, d’une personne qui a volé son voisin et cette même personne est actuellement libre de ses mouvements dans la ville de Niamey. Pour le directeur général de la SOCOGEM  Adamou Hamani, « ses vols répétitifs sont faits à l’interne du grand marché, Ce n’est pas des personnes venues d’ailleurs, car même le voleur arrêté la semaine passé faisait parti des commerçants de ce marché. Nous n’avons pas les moyens de sécuriser ce marché. Quand il fait nuit, c’est l’obscurité. Les ressources humaines en matière de sécurisation de ce marché sont insuffisantes. Le commissariat de police et mon administration avions écris plusieurs fois pour demander un renfort, mais aucune réponse. Une boutique dans ce marché n’apporte que 12 mille francs par moi et celui de l’extérieur 3000 FCFA».

La police spéciale du grand marché fait la ronde chaque nuit dans ce marché, mais toujours c’est le même mode opératoire de vols qui se succèdent, du coup, il y a lieu de se demander pourquoi les voleurs arrivent à déchirer 14 boutiques sans être détecter ? La SOCOGEM est conscient de ses faiblesses en matière de sécurisation de ce marché, pourquoi elle ne permet pas à certains commerçants de placer des cameras de surveillances dans leurs boutiques et alentour, en attendant qu’elle trouve les moyens dont elle fait allusion ? Admettons que le vol là se fait à l’interne du marché, entre les commerçants, mais  y a-t-il une complicité quelque part qui fait que les gens restent dans le marché, sous la protection de qui donc?  Autant de questions qui attendent des réponses.

Souley Magé dit Rejeto Radio Wadata-Niamey

 

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Retour du criquet sur les marchés de Niamey : Une tradition culinaire remise au goût du jour

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Ils font leur grand retour sur les marchés de la capitale et dans les assiettes des Nigériens : les criquets, une source nutritive ancestrale, redeviennent très prisés à Niamey, notamment au marché de Katako, épicentre de leur commerce.

Selon le Réseau National de la Chambre d’Agriculture du Niger (RECA), deux variétés principales sont commercialisées : le « Kahoda », criquet rouge très apprécié, et le « Gozaro ». Les prix varient selon la taille et la qualité. Ainsi, selon le RECA, le sac de 100 kg se vend entre 20 000 et 25 000 F CFA (contre 30 000 à 35 000 F les années précédentes) tandis que la mesure (tia) de Kahoda se vend entre 600 F et 700 F CFA.

Il faut noter que d’un point de vue nutritionnel, les criquets sont deux fois plus riches en protéines que la viande rouge. Ils apportent les 9 acides aminés essentiels à l’organisme. Un avantage rare pour une source de protéines animale.

Ils sont également :

  • Riches en sels minéraux (fer, calcium, zinc, phosphore, magnésium) ;
  • Fournisseurs d’acides gras essentiels ;
  • Chargés de fibres, notamment la chitine, bénéfique pour la santé intestinale ;
  • Capables de réduire l’inflammation et de favoriser la croissance des bonnes bactéries intestinales.

En outre, l’élevage de criquets est écologiquement plus durable que celui du bétail. Il produit moins de gaz à effet de serre, moins de consommation d’eau et une meilleure conversion alimentaire.

La consommation de criquets n’est pas nouvelle au Niger. Elle s’inscrit dans une tradition culinaire locale, aujourd’hui redynamisée par les enjeux de santé et préservation de l’environnement.

Par Jordan

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Journées scientifiques à la Faculté des Sciences et Techniques de l’UAM : répondre aux enjeux économiques et sociétaux par la recherche et l’innovation  

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Les activités entrant dans le cadre de la 2ème édition des Journées scientifiques de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM) ont été officiellement lancées ce mardi 11 novembre 2025, par le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Mamadou Saidou.

Cette édition, placée sous le thème : « Innovation en sciences et techniques comme vecteurs de développement socio-économique dans un contexte de défis globaux », verra ses activités se dérouler sur quatre jours.

Le Président du comité d’organisation, le Pr Saley Bisso, doyen de la faculté, a souligné que ces journées représentent une occasion unique pour rassembler chercheurs, étudiants et professionnels, favorisant ainsi les échanges d’idées et la création de collaborations fructueuses.

De son côté, le Recteur de l’Université, Pr Moussa Baragé, a salué cette initiative et les efforts déployés par la Faculté des Sciences et Techniques pour offrir des formations scientifiques de qualité aux étudiants. « L’objectif ultime est de faciliter l’adoption, l’adaptation et l’application des avancées technologiques dans divers contextes, afin d’améliorer la productivité, l’innovation et le développement économique », a-t-il affirmé.

Dans son mot de lancement, le ministre Mamadou Saidou a qualifié ces journées scientifiques de « belles initiatives qui doivent inspirer les autres facultés ». Il a également encouragé la Faculté des Sciences et Techniques à poursuivre ses efforts de vulgarisation des recherches, soulignant ainsi l’importance de transformer les résultats scientifiques en applications concrètes au service de la société.

Par Jordan

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Télémédecine au Niger : Quatre projets de digitalisation qui vont transformer le système sanitaire

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Le 6 novembre 2025, quatre projets innovants de digitalisation du système sanitaire nigérien ont été officiellement présentés au Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Médecin Colonel-Major Garba Hakimi. Ces initiatives, soutenues par le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Adji Ali Salatou, visent à moderniser le système de santé au Niger.

Les projets incluent deux applications développées par les startups nigériennes, Medic RDV et Medic Pharma, ainsi qu’un Système de Gestion Hospitalière (SGH). La télédermatologie est également mise en avant avec un projet nommé « e dermato », élaboré par l’Agence Nationale pour la Santé Informatique (ANSI) du Niger.

Medic-rdv (www.medic-rdv.com), présentés par Bello Daouda, Directeur de Vision IT, est une plateforme qui a pour vocation de facilité la prise de rendez-vous auprès des professionnels de santé. Pour sa part, medic-pharma devrait faciliter la connexion entre patients et pharmacies, rendant les services pharmaceutiques plus accessibles.

Ismael Oudou Mossi, Directeur d’IDEA (Inter Distributeur Europe Afrique) Technologie, a présenté pour sa part, un Système de Gestion Hospitalière à double fonctionnalité (en ligne et hors ligne). Une solution qui devrait permettre une gestion hospitalière entièrement numérique, allant de l’enregistrement des patients aux consultations médicales, tout en s’adaptant aux zones rurales à faible connectivité.

Le projet « e dermato », présenté par Issaka Harouna, Directeur Accès Universel et Gestion des Projets à ANSI Niger, vise à simplifier les consultations dermatologiques à distance. Il permet une interaction directe entre patients et dermatologues, incluant le suivi de l’état de santé des patients.

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a vivement salué les initiatives de ces startups locales, soulignant leurs contributions significatives à l’amélioration des soins de santé. Conscient de l’importance croissante du numérique dans ce secteur, il a annoncé la création d’une Direction e-santé au sein de son ministère, en vue de promouvoir la télémédecine au Niger.

Par Jordan

 

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