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Rapatriement des femmes mendiantes nigériennes du Ghana.

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Le mouvement des mendiants, notamment des femmes mendiantes et enfants mineurs nigériennes vers les autres pays d’Afrique est un fléau qui inquiète beaucoup ce dernier temps. Apres les rapatriements d’Algérie, du Sénégal, les autorités nigériennes ont encore procédé au rapatriement d’un nombre considérable des mendiantes et enfants mineurs qui exercent ce métier de la honte au Ghana. La majorité de ces enfants et femmes mendiantes issues des villages ruraux viennent des régions de Zinder et de Maradi  et vivent dans des quartiers bidonvilles à dominance haoussa à Accra, à Koumassi…au Ghana.

Il faut aussi souligner que les régions de Zinder et Maradi sont les plus peuplées du pays. Certes, la démographie, le changement climatique sont des facteurs qui font parties des causes qui poussent ces femmes à quitter leurs terroirs pour aller loin chercher un lendemain meilleur. Mais la fuite de responsabilité de certains chefs de famille dans ces régions en est la cause principale.

Selon Issia un ressortissant d’Aguié Maradi, vivant à Niamey « en vérité, les femmes rurales de ma région sont vraiment libres, laissées à elles seules pour se prendre en charge. Ces femmes et ces enfants sont encouragés par les époux qui trouvent leurs comptes dans cette pratique qui ternit l’image et porte atteinte à la dignité et à l’honneur humain. Raison pour laquelle, elles ont cette liberté d’aller chercher de l’argent partout et par n’importe quel canal, les époux et les parents s’enfichent ».

Connaissant bien la femme africaine, notamment nigérienne dans son cadre de vie qui incite au mimétisme et à la jalousie, la majorité de ces femmes quittent leurs domiciles conjugaux pour migrer dans un pays voisin aux fins d’aller mendier et subvenir à leurs besoins, mais généralement pour acheter des matériels de maison pour le mariage de leurs enfants. « Mais, c’est qui est aberrant et incompressible, c’est le faite qu’une femme vend un taureau à 200.000 Fr et se servir de cette somme comme frais de transport pour se rendre au Ghana ou autre destination » martèle Issia.

Dans les années 70 jusqu’aux années 1990, c’est un rappel, l’Etat du Niger appliquait une politique de développement locale, pour accompagner les agriculteurs dans le monde rural, ce qui permettait à ses derniers de pouvoir subvenir à leurs besoins et de rester chez eux.  Mais très malheureusement aujourd’hui, les nigériens vivent les conséquences du programme d’ajustement structurel opter en 1982, et qui a demandé à nos Etats de cesser d’accompagner les agriculteurs, bref ne pas subventionné les secteurs sociaux.

Du coup, cet accompagnement est absent, les terres sont devenues moins cultivables et l’insuffisance alimentaire a pris place dans le monde rural. A cela s’ajoute le manque d’emploi des jeunes, qui sont appelés à prendre le relève. Très malheureusement, ces derniers sont presque laissés à eux même, donc aucun apport dans la popote familiale. Pour Adamou Oumarou acteur de la société civile, « nos politiques d’après la conférence nationale souveraine ont continué à retenir nos populations dans l’extrême pauvreté. Aujourd’hui les inégalités sont visibles dans les domaines de l’éducation, de la formation, de l’emploi par rapport au monde urbain et au monde rural ».

Dans un pays frappé par le changement climatique et la démographie galopante, ou dans le monde rural comme dans les villes, les champs réservés pour les travaux champêtres sont devenus insuffisants, il y a lieu de revoir la politique du développement rural et urbain.  Pour remédier à cette question de mendicité qui sans doute est liée aux conséquences du changement climatique et à la démographie galopante, qui ont fait en sorte qu’il y a moins de terres cultivables pour les millions de nigériens, l’Etat doit investir dans l’agriculteur en subventionnant les producteurs et agriculteurs à plus 80%.

Souley Magé Regeto Radio Wadata-Niamey

 

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Niger : Décryptage de l’entretien du Général Tiani de ce samedi 31 mai 2025 à la Télévision Nationale

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Le samedi 31 mai 2025, le général Abdourahamane Tiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a accordé un entretien télévisé à la télévision nationale nigérienne. Cet échange a permis de mettre en lumière les orientations majeures de la transition en cours et les priorités du régime pour les années à venir.

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et socio-économiques, le président Tiani a lancé un appel vibrant à l’unité nationale. Il a exhorté les Nigériens à dépasser les rancœurs et les divisions pour se consacrer pleinement à la défense des intérêts supérieurs du pays. Il a souligné que « le Niger, sans lequel nous n’aurions pas de raison d’être, ce Niger que nous avons le devoir de défendre au prix de nos vies ». Il a insisté sur l’importance de la cohésion nationale, affirmant qu’aucun pays ne se développe dans la division ou l’esprit de clan.

Le général Tiani a réaffirmé l’engagement du CNSP à mettre en œuvre les recommandations issues des Assises nationales de la refondation. Celles-ci prévoient une transition politique de cinq ans, renouvelable, visant à instaurer un cadre propice à la refondation du pays. Parmi les mesures phares figurent la dissolution des partis politiques existants et l’adoption d’une nouvelle charte des partis, prenant en compte les réalités socio-culturelles du Niger. Une « charte de la refondation » est également proposée, visant à servir de loi fondamentale pour le pays une fois adoptée.

Le président Tiani a mis en garde contre les ingérences étrangères, accusant certains pays de vouloir déstabiliser le Niger. Il a souligné que « les intérêts défendus à travers cette insécurité ne sont pas des intérêts nationaux, que ce soit pour le Mali, le Burkina Faso ou le Niger ». Il a appelé à mettre fin à l’importation de l’insécurité dans le Sahel, afin qu’il devienne un espace de prospérité pour l’ensemble des peuples qui y vivent.

Le général Tiani a exprimé sa volonté de mettre en place un dialogue national inclusif, réunissant toutes les composantes du peuple nigérien. Cette instance vise à consulter les forces vives de la nation afin de jeter les bases d’une nouvelle vie constitutionnelle, enracinée dans les valeurs traditionnelles et républicaines du pays. Il a souligné que « les forces vives qui y seront conviées s’attèleront dans un délai de 30 jours à formuler des propositions concrètes devant conduire à définir les principes fondamentaux devant régir notre transition ».

 

L’entretien du président Tiani marque une étape importante dans la transition politique du Niger. Son appel à l’unité, à la cohésion nationale et à la refondation du pays souligne la volonté du CNSP de bâtir un avenir démocratique solide et harmonieux pour le Niger. Alors que le pays entre dans une nouvelle ère, le message du président résonne comme un appel à l’action collective : « Zance kassa ne, Labou Sanni no » (« C’est l’affaire du pays »).

 

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Niger et FMI : Une Collaboration Stratégique au Service du Développement Économique

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Dans une interview accordée à la télévision nationale, après une audience avec le Premier ministre et ministre des Finances, Ali Mahamane Lamine Zeine, Ouattara Wautabouna, membre du Conseil d’administration du Fonds monétaire international FMI a salué les progrès réalisés par le Niger.

« Aujourd’hui, tous les indicateurs de performance économique clés que le FMI juge pertinents pour le Niger sont au vert. C’est une performance qu’il faut saluer a-t-il déclaré.

Il a également affirmé que le FMI restera fermement aux côtés des autorités nigériennes pour les accompagner dans l’atteinte de leurs objectifs.

Ce constat reflète la volonté affichée par les autorités nigériennes de mettre en lumière les progrès économiques et structurels du pays. En effet, lors de récentes audiences et rencontres internationales, le Premier ministre – qui cumule également le portefeuille des Finances – a souligné la résilience économique du Niger, illustrée par une croissance supérieure à 7 % malgré des défis sécuritaires et climatiques. Cette dynamique est présentée comme le fruit d’une vision stratégique claire et d’un engagement soutenu pour un développement durable, qui vise notamment à valoriser les ressources naturelles locales de manière souveraine et responsable.

Parallèlement, la présence d’Ouattara Wautabouna, représentant du Niger au sein du Conseil d’administration du Fonds monétaire international, renforce cette démarche de reconnaissance internationale. En collaborant étroitement avec des institutions financières mondiales, le Niger cherche à consolider sa position économique tout en bénéficiant d’un partenariat stratégique capable d’accompagner les réformes envisagées. Cette coordination entre le gouvernement nigérien et des acteurs internationaux souligne un effort commun pour favoriser une croissance inclusive et renforcer la crédibilité du pays sur la scène mondiale.

Ces annonces, faites dans un contexte de dialogue renouvelé avec des partenaires internationaux tels que la Banque africaine de développement et les Nations Unies, illustrent bien la nouvelle ère de coopération et de transformation économique du Niger. Elles laissent entrevoir des perspectives intéressantes tant sur le plan de l’investissement que sur celui du développement social, invitant à observer de très près l’évolution de la politique de gestion des richesses et de la diversification économique dans le pays.

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Tensions CEDEAO-NIGER : Le Nord du Nigeria paie le prix fort

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Les propos de certains dirigeants nigérians, qui dirigent actuellement la CEDEAO contre le Niger, ont contribué à détériorer le respect envers les autorités nigériane et même envers ses citoyens. Selon le général nigérian à la retraite Kape Alwali Kanzir

Dans une interview accordée à la radio RFI Hausa, le général Kanzir a soutenu que la situation a également affaibli la coopération sécuritaire entre le Niger et Nigéria notamment dans les régions du nord du Nigeria, déjà confrontées à une insécurité persistante.

 

Pour l’expert nigérian, le Niger joue pourtant un rôle crucial dans la sécurisation des frontières nord-ouest et nord-est du Nigeria, en particulier face aux menaces terroristes. Cependant, la manière dont la crise politique a été gérée après le coup d’État au Niger a profondément modifié les relations bilatérales.

 

Selon le général nigérian à la retraite Kape Alwali Kanzir, l’insécurité dans ces zones frontalières est désormais en forte recrudescence.

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