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Culture

Mariage au Niger Les vieilles filles, entre stress et marginalisation

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La population nigérienne est constituée  majoritairement  de musulmans. Pour tout musulman, le mariage occupe une place déterminante dans sa vie. Malgré les innombrables divorces,  les  hommes et les femmes continuent à se marier. A côté du problème du divorce qui préoccupe la société. A Niamey, en 2021, 3081 cas de divorces ont été enregistrés au niveau de l’Association Islamique du Niger (A.I.N).

Une autre difficulté subsiste. Et, elle est de taille. Beaucoup de vieilles filles n’arrivent pas à trouver des hommes qui consentent de les épouser. Que ce soit dans les zones rurales ou urbaines, elles sont innombrables les vieilles filles qui n’arrivent pas à se marier. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Halima Ali, qui est femme au foyer de dire « les raisons qui amènent les filles à devenir vieilles filles sans mariage sont multiples. D’abord, il faut mentionner, que beaucoup de jeunes filles, laissent passer des chances de se marier en se montrant sélectives. A force de choisir, elles deviennent entre temps vieilles sans le savoir. Ensuite, il y a le cas de celles qui vivent une vie de liberté, pensant qu’elles resteront toujours jeunes. Malheureusement, c’est une fois devenues vieilles filles, qu’elles se rendent compte qu’elles ont gaspillé les chances de se marier. Et figurez-vous qu’il y a autant de jeunes filles que de vieilles filles qui rêvent de se marier un jour. Et dans ce champ de bataille, les vieilles filles se sentent de plus en plus écartées ».

Le problème des vielles filles sans mariage dans la société nigérienne n’est pas insurmontable. Akilou Moussa commerçant exprime son opinion sur le sujet en ces termes « le problème des vieilles filles qui n’ont pas de maris peut être résolu. Pour cela, les hommes doivent se lancer sur le chemin que le président Bazoum Mohamed désapprouve, c’est-à dire la polygamie. Selon moi, les hommes ne doivent pas avoir peur de se marier à plusieurs femmes. Ils sont nombreux les hommes qui sont nantis financièrement et qui sont en mesure de prendre en charge jusqu’à quatre femmes. Pour moi, la polygamie est le remède miracle qui peut sauver les vieilles filles dans notre société. Quant à l’Etat, il doit s’investir davantage pour trouver des emplois aux garçons, afin qu’ils puissent se marier en abondance  ». Le problème des vieilles filles, qui rencontrent des difficultés pour se marier reste entier. Des lors, il revient au gouvernement d’étudier sérieusement le problème des vieilles filles qui cherchent le mariage, afin de lui trouver une solution.

Maigandou Souley Fatouma.Radio Wadata-Niamey

 

 

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Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

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Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

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Culture

Atelier de réflexion sur l’écriture des écrivains de l’AES : Vers une nouvelle narration culturelle

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Le dimanche 7 septembre 2025, l’ONG NTIC, en partenariat avec les Éditions du Liptako, a organisé un atelier de réflexion sur les nouvelles approches d’écriture pour les écrivains des pays membres de l’AES.

Cet événement, financé par l’ONG « Main dans la Main Niger-Russie », a rassemblé des écrivains originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

L’objectif de cette rencontre était de repenser l’écriture dans un contexte de refondation et de valorisation des valeurs nationales. Les participants ont plaidé pour une rupture avec les narrations dominantes ainsi qu’une réappropriation de leur histoire.

Au cours de cette rencontre, M. Amadou Tidjani, représentant de l’ONG Main dans la Main Niger-Russie, a exprimé son soutien à toute initiative visant à promouvoir la souveraineté et à éveiller les consciences. Il a notamment souligné l’importance de rendre accessibles certaines œuvres pour encourager une réflexion enrichie dans le cadre des réalités actuelles.

De son côté, Mme Amadou Cissé Fati, représentante des Éditions du Liptako, a fait part de la mission de son institution : soutenir les jeunes écrivains dès la phase de conception, tout en s’engageant à les encadrer pour qu’ils puissent produire des ouvrages pertinents capables de contribuer au développement de leurs pays. Elle a affirmé en substance, que les Éditions du Liptako sont là, pour les accompagner et les aider à produire des œuvres qui pourront contribuer au développement de nos pays.

Cet atelier a également permis de mettre en valeur le rôle essentiel des Maisons d’Édition locales, considérées comme des garantes d’une diffusion indépendante des créations littéraires et comme des acteurs clés de cette nouvelle dynamique culturelle qui se dessine.

Par Jordan

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Culture

Journée de la langue Hausa : faire de la langue un pilier de la souveraineté nationale

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À l’instar de la communauté internationale, le Niger célèbre, ce 26 août 2025, la 10ème édition de la Journée Mondiale de la langue Hausa. Cette journée, initiée et organisée par des associations et organisations de la société civile, à travers le monde, vise à promouvoir la langue Haoussa, principalement parlée au Nigéria et au Niger.

Cette langue, qui compte aujourd’hui plus de 80 millions de locuteurs, est également parlée au Cameroun, au Soudan, au Tchad, au Bénin, au Ghana, au Togo, en Centrafrique, au Gabon et au Burkina Faso.

Au Niger, cette journée est commémorée depuis 2019. Elle vise notamment à rappeler les efforts fournis par le gouvernement en faveur de la promotion des langues nationales, en général, et de la langue Hausa en particulier.

La langue hausa, il faut le rappeler, est utilisée dans le système éducatif nigérien depuis 1963, à travers l’alphabétisation d’abord, puis l’enseignement primaire depuis 1972. Les autorités actuelles du Niger veulent faire des langues nationales une porte d’entrée pour le développement et la souveraineté du pays.

Cette année, la célébration de la 10ème édition de la langue hausa coïncide avec la décision du CNSP d’élever la langue Hausa au rang de langue officielle au Niger.

La langue Hausa est déjà enseignée dans plusieurs universités du monde.

Jordan

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