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Niger : La décision de la Cour de justice de la CEDEAO suscite beaucoup de réactions

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Qualifié d’injuste et inapproprié, ils sont nombreux les nigériens à réagir sur le délibéré rendu par la Cour de justice de la CEDEAO ce 7 décembre 2023 à Abuja sur les sanctions imposées par l’organisation sous régionale au Niger à la suite du coup d’État du 26 juillet qui a renversé le régime de Bazoum Mohamed.

En effet, la Cour de justice de la CEDEAO a jugé « irrecevables » les requêtes de l’Etat du Niger sur les sanctions.

Les juges ont estimé que L’État du Niger n’a pas qualité pour saisir la Cour de justice de la CEDEAO car ceux qui représentent actuellement l’État du Niger sont des militaires qui ont pris le pouvoir par la force et ne sont donc pas reconnus par la Cédéao, encore moins par tous les protocoles signés par le Niger, expliquent-ils.

Anass Djibrilla, acteur de la société civile a fait savoir que : Ceci n’est pas une surprise, car on s’attendait déjà à une telle décision, pour vu que la CEDEAO est corrompue et que cette cour ne peut être qu’à la solde de ses dirigeants. Cela ne doit pas nous surprendre poursuit il car le but de la CEDEAO c’est d’asphyxier le peuple nigérien pour qu’il se retourne contre ces propres dirigeants.

Un autre citoyen nigérien, intervenu dans le même dynamisme recommande aux autorités actuelles du Niger en concertation avec les autres pays membres de l’AES leur retrait pur et simple de la CEDEAO.

Notons que déjà, les avocats de l’État du Niger avaient, eux-mêmes, plaidé la gravité de la situation dans le pays, et les conséquences dramatiques des sanctions pour la population.

Ces sanctions inhumaines imposées par la CEDEAO au peuple nigérien n’ont jusqu’à présent pas donné ses fruits comme espérer par les chefs d’état membres de la CEDEAO, car le peuple nigérien dans son ensemble continue de rester debout comme un seul homme pour affronter cette injustice.

Depuis le coup d’état le peuple nigérien reste mobilisé derrière le CNSP.

De ce fait, un sommet de la CEDEAO est prévu ce dimanche 10 décembre à Abuja au Nigeria, les discussions porteront normalement sur le cas du Niger et les sanctions.

Un appel à mobilisation a été lancé par les acteurs de la société civile à l’endroit de toute la population nigérienne ce samedi 9 décembre veille du sommet de la CEDEAO, pour manifester et exiger la levée des sanctions imposées injustement et illégalement contre les nigériens.

Adam Iboun Gueye

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Niger : lancement de la 6e édition du mois du consommer local

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Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, a procédé ce lundi 27 octobre 2025, au lancement officiel de la 6ᵉ édition du mois du consommer local, dans le cadre de l’initiative régionale portée par l’UEMOA. Cette édition est placée sous le thème : « Consommer local, facteur de développement des chaînes de valeurs régionales compétitives de l’UEMOA ».

Dans son discours, le Représentant Résident de l’UEMOA au Niger a salué l’engagement du Niger et les réformes engagées pour soutenir les filières de production locales. Il a rappelé que le plan stratégique 2025–2030 de l’UEMOA accorde une priorité à la transformation locale et au développement des chaînes de valeur régionales.

Prenant la parole, le ministre Abdoulaye Seydou a souligné que « consommer local » est un acte à la fois économique et patriotique. Le thème de cette édition cadre parfaitement avec l’Axe 3 de la Refondation de la République : « Développement des bases de production pour la souveraineté économique », une priorité du Chef de l’État, le Général Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine.

Le ministre a également appelé les Nigériens à changer leurs habitudes de consommation et à faire confiance à la qualité des produits Made in Niger, tout en encourageant le secteur privé à investir dans la production locale.

Cette édition intervient dans un contexte marqué par deux mesures fortes prises par le gouvernement nigérien :

  • L’instauration de quotas à l’importation pour les produits déjà fabriqués localement ;
  • L’obligation pour les administrations publiques et subventionnées, d’acheter en priorité des produits locaux.

Le mois du consommer local devient ainsi un levier stratégique pour stimuler l’économie nationale, promouvoir les savoir-faire locaux et renforcer l’autonomie économique du Niger.

Par Jordan

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Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

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Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

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Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

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Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

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