Connect with us

Culture

Exposition d’art à l’université Abdou Moumouni de Niamey

Published

on

La communauté universitaire et les amoureux de l’art se sont retrouvés  à la filière arts et culture de l’université Abdou Moumouni de Niamey, pour une expo graphie d’œuvres d’art plastique.

C’est dans le cadre de leurs formations universitaires que les étudiants en master en arts et culture, ont exposé leurs travaux d’arts contemporain à l’espace arts et culture de la faculté des lettres et des sciences humaines.

Après les mots de bienvenus de la coordinatrice de la filière arts et culture de l’université de Niamey, la professeure Tidjani Alou Antoinette n’a pas manqué de réitérer ses remerciements aux partenaires de la culture et au doyen de la faculté des lettres et des sciences humaines. S’en est suivi, la présentation et l’interprétation des œuvres au grand public artiste et amoureux de la culture par les étudiants de ladite filière.

Ce travail auquel ont participé les étudiants avec des matériaux de soudures, de peintures est inclus en tant que module de formation en Master 2 professionnel depuis cinq ans. Cette exposition a précédé un dur labeur de trois semaines de résidence avec l’enseignant artiste, Ponse Zannon, venu du Benin particulièrement pour cette formation de partage de connaissance.

L’art n’est pas que ludique, il est aussi dénonciateur. C’est dire que, cette exposition qui est intitulée le « porteur de destin », est spécialement reversé vers la crise entre la Russie et l’Ukraine. Les œuvres qui sont à la fois évocatrices et symboliques, s’expliquent selon les médiateurs culturels comme suit :

Du tableau qui crée un tourbillon à travers les couleurs, les personnages ou tout le monde se cherche dans un monde de quête de chemin, passant par l’œil du monde avec ses rayons qui parlent d’une manière universelle aux êtres humains. L’artiste Ponse Zannou avec ses étudiants ont écorché la question de la cherté de la vie en l’occurrence celle du blé, qui, à une échelle mondiale  est la  conséquence de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. L’exposition présente  la fabrication de pain avec des touches artistique exposé devant le public comme œuvre d’arts. L’arbre de la liberté, de la paix, représente un feuillage de personnages qui ont des yeux lumineux qui seront traversés par le soleil, par la pluie, par le vent etc. selon l’artiste, cet arbre est synonyme d’une part; une couverture, une carapace qui protège le monde; l’Homme, contre les dures lois de la nature et d’autre part il est symbole de retrouvailles entre les étudiants.

Il faut noter que ces œuvres d’art contemporaines, sont le résultat d’un réassemblage d’outils usés, délaissés qui ont servis. Suite à des modelages et des colorations, elles véhiculent des messages forts à toute l’humanité.

ABDOUL KADER AMADOU RADIO WADATA-NIAMEY.

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Culture

Nécrologie : le conteur nigérien Saleh Ado Mahamat a tiré sa révérence

Published

on

Le monde de la culture nigérienne est en deuil ! Le conteur et comédien Saleh Ado Mahamat est décédé ce lundi 27 octobre 2025 à Niamey, selon plusieurs publications de ses proches et acteurs du secteur culturel. Avec sa disparition, le Niger perd l’un de ses rares conteurs encore en activité, mais surtout une figure emblématique de la transmission orale.

Reconnu pour sa voix profonde, son style captivant et sa capacité à transmettre des valeurs à travers les récits traditionnels, Ado Saleh était considéré comme l’un des meilleurs conteurs du pays. Il a sillonné les centres culturels, instituts, écoles, aussi bien au Niger, dans la sous-région que sur le continent africain, portant haut les couleurs de la tradition orale nigérienne.

Il a notamment remporté le premier prix du concours de contes organisé par le CELHTO-UA, avec son œuvre « Les trois touffes du sage », axée sur les valeurs du vivre-ensemble, de la tolérance et du respect de l’autre.

En plus de sa carrière artistique, il a été membre du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), où il a représenté la voix des artistes nigériens au sein de cette institution de régulation.

À travers ses contes, Ado Saleh a transmis des valeurs éducatives, morales et culturelles. Il incarnait une mémoire vivante du patrimoine oral : proverbes, légendes, récits initiatiques, mais aussi des messages de paix et de cohésion sociale.

Son engagement pour la jeunesse, son rôle dans la préservation des traditions et sa contribution à l’animation culturelle nationale vont beaucoup manquer dans le paysage artistique nigérien.

Avec le décès d’Ado Saleh, le Niger perd une voix, mais ses mots, eux, resteront. Repose en paix, maître conteur !

Par Jordan

Continue Reading

Culture

Issaka Djibo alias Yaro Mai Farin Jini : un jeune DJ déterminé face aux préjugés

Published

on

By

Le jeune DJ nigérien Issaka Djibo, connu sous le nom de scène Yaro Mai Farin Jini, s’impose progressivement dans le milieu musical Dandalin Soyayya. Reconnu pour son talent et sa passion, il a récemment partagé les difficultés auxquelles il fait face dans son métier.

Invité dans une émission diffusée sur Radio Wadata, l’artiste a expliqué que les critiques et les jugements de son entourage constituaient son principal obstacle.

« Le véritable problème que j’ai rencontré dans mon travail de DJ, ce sont mes amis et mes proches du quartier. Partout où je passe, on m’indexe en disant “Dandalizo”, autrement dit le DJ de Dandalin Soyayya », a-t-il confié.

Malgré ces préjugés, Issaka Djibo poursuit son parcours avec détermination. Formé dans plusieurs studios et aux côtés d’artistes expérimentés de la capitale, il affirme avoir beaucoup appris du milieu professionnel.

« Il est important de distinguer les rôles entre animateur, technicien, MC et DJ. Chacun a sa spécialité, et il faut le comprendre avant d’en juger la valeur », a-t-il ajouté.

Grâce à son engagement et à son style singulier, Yaro Mai Farin Jini s’impose comme l’un des jeunes DJs les plus prometteurs de la scène musicale nigérienne, apportant un souffle nouveau à la musique d’amour populaire Dandalin Soyayya.

Continue Reading

Culture

Atelier de réflexion sur l’écriture des écrivains de l’AES : Vers une nouvelle narration culturelle

Published

on

Le dimanche 7 septembre 2025, l’ONG NTIC, en partenariat avec les Éditions du Liptako, a organisé un atelier de réflexion sur les nouvelles approches d’écriture pour les écrivains des pays membres de l’AES.

Cet événement, financé par l’ONG « Main dans la Main Niger-Russie », a rassemblé des écrivains originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger.

L’objectif de cette rencontre était de repenser l’écriture dans un contexte de refondation et de valorisation des valeurs nationales. Les participants ont plaidé pour une rupture avec les narrations dominantes ainsi qu’une réappropriation de leur histoire.

Au cours de cette rencontre, M. Amadou Tidjani, représentant de l’ONG Main dans la Main Niger-Russie, a exprimé son soutien à toute initiative visant à promouvoir la souveraineté et à éveiller les consciences. Il a notamment souligné l’importance de rendre accessibles certaines œuvres pour encourager une réflexion enrichie dans le cadre des réalités actuelles.

De son côté, Mme Amadou Cissé Fati, représentante des Éditions du Liptako, a fait part de la mission de son institution : soutenir les jeunes écrivains dès la phase de conception, tout en s’engageant à les encadrer pour qu’ils puissent produire des ouvrages pertinents capables de contribuer au développement de leurs pays. Elle a affirmé en substance, que les Éditions du Liptako sont là, pour les accompagner et les aider à produire des œuvres qui pourront contribuer au développement de nos pays.

Cet atelier a également permis de mettre en valeur le rôle essentiel des Maisons d’Édition locales, considérées comme des garantes d’une diffusion indépendante des créations littéraires et comme des acteurs clés de cette nouvelle dynamique culturelle qui se dessine.

Par Jordan

Continue Reading

Récentes