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Politique

Les États-Unis déconseillent tout voyage au Niger, Bana Ibrahim dénonce une manœuvre politique

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Les États-Unis ont recommandé, vendredi 31 octobre, à leurs ressortissants de ne pas se rendre au Niger, un pays confronté à la menace des violences jihadistes. Washington cite parmi les raisons de cette mise en garde la criminalité, le terrorisme et le risque d’enlèvement.

Cette décision, qui place désormais le Niger au niveau d’alerte 4 le plus élevé, intervient quelques jours après l’enlèvement d’un missionnaire civil américain à Niamey, la capitale, selon des sources concordantes.

Dans une interview accordée à DW Hausa, l’activiste nigérien Bana Ibrahim a vivement réagi à cette annonce des autorités américaines.

« Ce que les gens doivent comprendre, c’est qu’avant même que les États-Unis ne publient ce genre de communiqué de menace contre le Mali, avant-hier déjà, Donald Trump avait déclaré qu’il enverrait des troupes américaines au Nigeria pour y mener une attaque si les massacres de chrétiens ne cessaient pas , a-t-il affirmé.

Pour lui, ces déclarations relèvent d’une stratégie de manipulation

« Nous avons compris que tout cela n’est qu’une manœuvre pour justifier le retour de leurs troupes dans nos pays, après que nous les avons expulsées. Ils veulent faire croire qu’il y a de l’instabilité et du terrorisme afin de trouver un prétexte pour revenir. Mais c’est un mensonge, et nous n’accepterons jamais cela, Incha’Allah.

De son côté, Washington a indiqué avoir autorisé le départ des familles des employés du gouvernement américain en poste au Niger, invoquant des risques accrus pour leur sécurité.

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Politique

Kassoum Mamane Moctar appelle les Nigériens à soutenir le président Tiani dans son noble combat

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Dans une publication diffusée sur sa page Facebook, l’ancien ministre de Mohamed Bazoum, Kassoum Mamane Moctar, a exhorté les citoyens nigériens à continuer de soutenir le président de la République, le général Abdourahamane Tiani, dans ce qu’il qualifie de « noble combat » pour le salut de la nation.
« À tous ceux qui nous ont écoutés hier, à tous nos concitoyens, continuez, malgré les difficultés passagères du moment et les exigences complexes de la lutte nationale en cours, à soutenir sans ambages le Président Tiani, a-t-il déclaré.
Selon lui, le combat engagé par le chef de l’État constitue « le chemin le plus sûr pour le salut de notre nation, y compris pour ceux qui refusent l’évidence et prêchent le chaos.
L’ancien ministre a également dénoncé l’attitude de certains acteurs politiques, qu’il accuse de vouloir détourner l’opinion publique à des fins personnelles
C’est une erreur de laisser l’espace public à certains acteurs dont l’agenda égoïste est bien connu, a-t-il averti.
Kassoum Mamane Moctar a par ailleurs insisté sur le caractère inclusif du régime actuel, rejetant toute idée selon laquelle le pouvoir du général Tiani serait l’apanage d’un groupe particulier :
« C’est aussi une erreur de penser que ce régime appartient à un groupe. Ce pays nous appartient tous et la vision souverainiste que porte le Général Tiani est une nécessité absolue pour l’avenir de nos enfants et pour la construction d’une nation digne à travers des institutions légitimes inspirées de nos réalités locales, a-t-il souligné.
L’ancien ministre a invité les Nigériens à rester mobilisés, vigilants, résilients et surtout patients, face aux défis actuels du pays.

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Politique

Niger–Tchad : Un nouveau souffle pour la coopération bilatérale

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Après deux jours d’intenses échanges, les travaux de la première session de la Grande Commission mixte de coopération entre le Niger et le Tchad ont pris fin ce vendredi en fin de journée à N’Djamena.

Tout au long de cette session, les experts des deux pays ont examiné en profondeur l’ensemble des accords de coopération bilatérale et identifié de nouveaux axes de partenariat dans plusieurs domaines stratégiques. Ces discussions ont abouti à la signature de plusieurs accords destinés à renforcer davantage les liens historiques et fraternels entre le Niger et le Tchad.

La lutte contre l’insécurité, le partage des renseignements et la coopération transsaharienne figurent parmi les priorités des deux pays.

Le Niger et le Tchad ont également évoqué l’ouverture d’un consulat général à Diffa, la mise en place d’un accord douanier et d’assistance entre les deux administrations, ainsi que la promotion de nouveaux partenariats économiques.

Les deux parties ont convenu de renouveler la convention d’approvisionnement en carburant et d’harmoniser le projet d’oléoduc Niger–Tchad.

Sur le plan scientifique et sportif, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération et ont signé un mémorandum d’entente pour consolider leurs relations bilatérales.

Des priorités clairement définies

La lutte contre l’insécurité, le partage des renseignements et la coopération transsaharienne figurent parmi les priorités majeures des deux pays.

Le Niger et le Tchad ont également convenu de l’ouverture d’un consulat général à Diffa, de la mise en place d’un accord douanier et d’assistance entre les deux administrations, ainsi que de la promotion de nouveaux partenariats économiques.

Les deux parties se sont engagées à renouveler la convention d’approvisionnement en carburant et à harmoniser le projet d’oléoduc Niger–Tchad.

Sur le plan scientifique et sportif, elles ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération et ont signé un mémorandum d’entente pour consolider leurs relations bilatérales.

La cérémonie de clôture s’est déroulée sous la présidence conjointe de Son Excellence Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre, ministre de l’Économie et des Finances du Niger, et de Son Excellence Ambassadeur Allah-Maye Halina, Premier ministre du Tchad. Les deux chefs de gouvernement ont salué la qualité du travail accompli par les experts et la pertinence des recommandations formulées.

La prochaine session de la Grande Commission mixte se tiendra à Niamey, en République du Niger.

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Politique

Crise des Nigériens au Soudan : un appel urgent au gouvernement de Niamey

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Photo : DW

Les Nigériens résidant au Soudan traversent une période particulièrement difficile. Les autorités soudanaises ont lancé une opération touchant des  ressortissants nigériens vivant dans la capitale, Khartoum. Selon des informations, des Nigériens ont déjà été arrêtés et sont détenus dans plusieurs prisons du pays, tandis que la chasse à d’autres se poursuit. Cette situation a contraint de nombreuses familles à se cacher pour échapper aux arrestations.

D’après certaines sources, les autorités soudanaises soupçonnent les Nigériens de soutenir l’un des camps impliqués dans le conflit en cours dans le pays. Le témoignage d’un ressortissant nigérien vivant à Khartoum illustre la gravité de la situation. Les Nigériens présents sur place ont lancé un appel urgent au gouvernement de Niamey, soulignant que plusieurs pays ont déjà évacué leurs citoyens depuis le début du conflit, alors qu’eux restent bloqués.

De nombreux Nigériens vivent au Soudan pour des raisons commerciales, éducatives ou professionnelles. Le Niger est intervenu par le passé dans des opérations de rapatriement ou d’assistance humanitaire pour ses citoyens en difficulté, notamment lors de précédents conflits à Khartoum. Le Soudan accueille également des réfugiés venant d’autres pays d’Afrique de l’Ouest, y compris du Niger.

Relations bilatérales et coopération régionale

Le Niger et le Soudan entretiennent des relations diplomatiques officielles depuis l’indépendance des deux pays (1960 pour le Niger et 1956 pour le Soudan). Le Niger dispose d’une ambassade à Khartoum, tandis que le Soudan possède un consulat à Niamey. Ces relations permettent de coordonner la protection des ressortissants et de traiter certaines questions régionales, notamment la sécurité au Sahel et dans le bassin du Nil.

Les deux pays sont membres de l’Union africaine (UA) et collaborent dans le cadre du Comité d’Information et de Coordination de l’Afrique de l’Ouest et du Centre sur la sécurité. Confrontés à des problèmes liés au terrorisme, aux conflits internes et aux flux migratoires, ils échangent des informations et coopèrent sur le plan sécuritaire, même si cette coopération reste limitée par les capacités de chaque pays.

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