Connect with us

Informations

Visite du Président du Conseil des ministres de l’ABN au Niger : Revitaliser la coopération régionale

Published

on

Du 28 au 30 août 2025, le Président du Conseil des Ministres de l’autorité du Bassin du Niger (ABN), M. Roger Baro, Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement du Burkina Faso a séjourné à Niamey, au siège de l’organisation. Cette visite marque une étape décisive dans la relance des activités de l’ABN et s’inscrit dans la concrétisation d’une vision renouvelée de coopération et d’intégration régionale.

Cette mission intervient au moment de la prise de fonction du nouveau Secrétaire Exécutif de l’ABN, M. Kocou Armand Houanyé, installé le 24 juillet 2025. L’institution entend renforcer son rôle d’instrument de développement équitable, durable et résilient au profit des neufs pays membres à savoir : le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Cote d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad.

Ainsi, par ordre chronologique, le 29 août 2025, une rencontre dinatoire a eu lieu à l’hôtel Bravia de Niamey, réunissant les ambassadeurs et représentants des Etats membres, a mis en lumière l’importance stratégique de l’ABN. La présentation du Secrétaire Exécutif a suscité un engagement renouvelé des partenaires diplomatiques à soutenir activement l’organisation.

Le 30 août, le Président du Conseil des Ministres de l’ABN a présidé une assemblée générale du personnel du secrétariat exécutif pour échanger avec les agents. Cette rencontre a été l’occasion de réaffirmer la volonté de bâtir une institution performante, inclusive et proche de ses acteurs internes.

À l’issue de cette assemblée générale, un point de presse a conjointement été animé par le Président du Conseil des Ministres et le Secrétaire Exécutif de l’institution. Le point de presse a permis de faire une présentation détaillée de l’organisation, de répondre aux préoccupations des médias et de procéder au lancement du site web de l’ABN rénové.

Plusieurs orientations majeures ont été adoptés au cours de cette mission. Notamment : la tenue en octobre 2025 d’une session extraordinaire du Conseil des Ministres, pour examiner le financement et le règlement des arriérés des Etats membres ; l’organisation en décembre 2025 à Ouagadougou de la 44ème session ordinaire du Conseil des Ministres ; la préparation du prochain sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernement au premier semestre de l’année 2026 ; le lancement début 2026 du nouveau siège de l’ABN, déjà fiancé à plus de 51% ; l’adoption d’une nouvelle vision de développement socio-économique du bassin, intégrant les enjeux sécuritaires, climatiques et environnementaux ; et l’opérationnalisation du Fond Régional d’Adaptation au Changement Climatique.

Par Jordan

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Informations

Après une longue pause, Niger Airlines reprend son envol

Published

on

Après plusieurs mois d’arrêt, Niger Airlines, la seule compagnie aérienne, nationale, assurant la desserte de l’intérieur du pays, annonce la reprise de ses vols domestiques à compter du mercredi 29 octobre 2025.

Dans un communiqué publié par sa Direction commerciale et marketing, la compagnie aérienne informe sa clientèle de la reprise officielle des rotations sur les lignes Niamey – Agadez – Arlit – Zinder – Niamey.

Cette relance constitue une étape importante dans la redynamisation du transport aérien national, avec pour objectif de renforcer la connectivité entre les principales villes du pays et de faciliter la mobilité des citoyens à travers le territoire nigérien.

Par conséquent, la compagnie invite les voyageurs à se rendre dans ses agences à Niamey et à l’intérieur du pays, dès le lundi 25 octobre 2025, afin d’effectuer leurs réservations de billets.

Niger Airlines, fidèle à son slogan « L’étoile du Sahel », réaffirme ainsi son engagement à offrir un service fiable, sûr et accessible à ses clients, tout en participant activement au développement du secteur aérien national.

Par Radio Wadata

Continue Reading

Informations

Le SMIG porté à 42000 F CFA au Niger : une avancée sociale aux effets multiples

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a adopté le projet de décret fixant le taux horaire du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 42 000 Francs CFA au lieu de 30 047 Francs CFA actuellement, soit une augmentation de 39,78%.

Selon le communiqué du gouvernement, ce projet de décret s’inscrit dans l’objectif de répondre favorablement aux doléances des partenaires sociaux par la revalorisation nécessaire du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti.

Le relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) à 42 000 FCFA au Niger représente une avancée sociale importante.

Le SMIG s’applique principalement aux travailleurs du secteur formel, notamment : les salariés non qualifiés dans l’agriculture, le bâtiment, l’artisanat, le commerce, etc. ; les employés domestiques (ménagères, gardiens, cuisiniers…) ; les travailleurs du secteur privé, rémunérés au minimum légal ; Certains employés de petites entreprises, ONG ou établissements semi-publics.

Néanmoins, le secteur informel (très dominant au Niger), les indépendants, les agriculteurs non salariés, etc., restent en dehors du champ d’application direct.

Cette mesure a de nombreux impacts positifs qui pourraient être attendus. Il s’agit de l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs à faibles revenus ; la réduction des inégalités salariales entre classes sociales ; la stimulation de la consommation locale, notamment pour les biens de première nécessité ; le renforcement de la justice sociale et de la dignité des travailleurs et l’incitation à une meilleure déclaration des emplois formels.

Toutefois, pour avoir un impact réel de cette mesure, il faut renforcer les mécanismes de contrôle (Inspection du Travail) ; sensibiliser les employeurs sur leurs obligations ; appuyer les PME pour absorber le surcoût salarial et d’un élargissement progressif de la formalisation du travail au Niger.

Par Jordan

Continue Reading

Informations

Obligation d’achat des produits locaux au Niger : Une mesure stratégique et souverainiste

Published

on

Le Conseil des Ministres de ce mercredi 22 octobre 2025 a examiné et adopté le projet de décret instituant l’obligation d’achat des produits locaux au Niger.

Le présent projet de décret s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’axe 3 de la vision du Président de la République, Chef de l’État, intitulé « développement de bonnes bases de production pour la souveraineté économique », à travers la promotion et la valorisation des produits locaux.

Il a pour objectif de promouvoir la production, la transformation, la commercialisation et la consommation des produits locaux, facteurs de diversification et de développement des chaines de valeurs.

Selon le communiqué du Gouvernement, cette mesure institue l’obligation pour les administrations et entreprises publiques et les organismes recevant des subventions de l’Etat ou de ses démembrements, d’acheter des produits locaux à l’occasion des commandes publiques sauf en cas d’indisponibilité desdits produits.

L’obligation faite aux administrations, entreprises publiques et organismes subventionnés par l’État du Niger d’acheter des produits locaux lors des commandes publiques, sauf en cas d’indisponibilité, est une mesure stratégique et souverainiste.

Elle s’inscrit dans une logique de promotion de l’économie nationale et de soutien à la production locale. Les implications positives de la mesure sont multiples. Elle encouragera les producteurs locaux à augmenter leur capacité de production et à améliorer la qualité.

Elle donne de la visibilité et de la sécurité aux petits producteurs et PME locales. Cette mesure va réduire surtout la dépendance aux importations et permettra d’aligner les dépenses publiques avec les priorités nationales de développement.

La demande accrue pour les produits locaux peut générer de nouveaux emplois, notamment dans l’agriculture, l’agroalimentaire, l’artisanat et les services connexes et permettra de valoriser les chaînes de valeur locales : production, transformation, transport et distribution.

Par Jordan

Continue Reading

Récentes