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Politique

Révision du Code électoral défraient la chronique au Niger

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Tout a commencé lorsque le président du Conseil National de Dialogue Politique (CNDP), le Premier ministre, Chef du Gouvernement, M. Ouhoumou Mahamadou a mis en place un comité chargé de réviser le Code électoral. Les propositions dudit comité, ont été jugées surréalistes par certains hommes politiques nigériens.

Parmi ceux-ci, Mahamane Hamissou, président du parti politique PJD Hakika, qui accuse ouvertement le régime du PNDS Tarayya de vouloir coûte que coûte éliminer certaines formations politiques.
Le projet de loi en question fixe les régimes d’élections et de référendum en République du Niger.
En effet, l’article 35 dispose que la caution pour la participation au frais électoraux qui doit être versée au Trésor public avant le dépôt de candidature est fixé ainsi qu’il suit :
– 200 millions de FCFA par candidat pour l’élection du Président de la République ;
– 50 millions par liste de candidats pour toutes les régions de circonscription à titre de participation aux frais électoraux ;
– pour les élections législatives, 20 millions par candidat ;
– pour les circonscriptions spéciales, 2 millions par liste pour les élections locales.

La somme estimée exorbitante pour un État démocratique comme le Niger, qui prône le multipartisme à amener certains à poser la question sur l’utilité d’un tel projet pour le Niger. Un projet, à présent vertement dénoncé par plusieurs formations politiques.

Moussa Adamou Radio Wadata-Niamey

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Formation des chefs de services de police sur la lutte contre les violences basées sur le genre

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Photo : Vision 24

Le Service central de protection des mineurs et des femmes (SCPMF), en partenariat avec l’UNICEF, a lancé le 15 décembre 2025 à Dosso une formation de quatre jours consacrée à la protection de l’enfant et à la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).

Cette session regroupe des chefs de services de protection des mineurs et des femmes issus des huit régions du Niger. Elle vise à renforcer leurs capacités opérationnelles, notamment en matière de prise en charge des victimes au niveau des services d’enquête.

Dans son allocution, la Commissaire principale de police Zouera Hassane Haousseize, Directrice du SCPMF, a souligné l’importance de cette initiative dans un contexte national marqué par des défis persistants liés aux droits des enfants et des femmes. Elle a invité les participants à tirer le meilleur profit des modules de formation afin d’améliorer la qualité des interventions sur le terrain.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le Gouverneur de la région de Dosso, le Colonel-major Bana Alhassane, a salué cette initiative qu’il juge pertinente et opportune. Il a insisté sur la nécessité pour les participants de faire preuve d’assiduité, de discipline et d’engagement tout au long de la formation.

Les travaux porteront notamment sur les techniques d’enquête sensibles aux VBG, les droits de l’enfant, la prise en charge psychosociale des victimes, ainsi que sur les normes nationales et internationales en matière de protection.

Au Niger, la situation demeure préoccupante : près de 28 % des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans, tandis que les violences physiques, sexuelles et psychologiques sont accentuées par la pauvreté, l’insécurité et les crises climatiques. Face à ces réalités, des actions sont engagées pour renforcer les mécanismes de prévention et de protection, avec l’appui de partenaires techniques et financiers, dont l’UNICEF.

Cette formation s’inscrit ainsi dans une approche globale visant à mieux outiller les forces de sécurité pour prévenir, détecter et répondre efficacement aux cas de violences basées sur le genre, tout en garantissant un traitement respectueux de la dignité et des droits humains des victimes.

Par Jordan

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Politique

Niger : le Conseil consultatif de la Refondation ouvre sa deuxième session ordinaire de l’année 2025

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Photo : DR

Le Conseil Consultatif de la Refondation (CCR) a ouvert ce mardi 16 décembre 2025 sa deuxième session ordinaire à l’hémicycle de l’Assemblée nationale, marquant une étape décisive dans la poursuite du processus de refondation engagé par les autorités de transition.

Prévue jusqu’au 30 décembre, cette session se veut un cadre stratégique de dialogue, de réflexion et de concertation sur les grandes orientations politiques, sécuritaires, économiques et sociales du pays. Elle intervient dans un contexte de transition marqué par la volonté de construire un État souverain, résilient et plus juste.

Dans son discours d’ouverture, Dr Mamoudou Harouna Djingarey, président du CCR, a réaffirmé le rôle central de l’institution dans l’accompagnement des réformes en cours. Il a appelé à un débat inclusif, responsable et ancré dans les réalités nationales, soulignant que la refondation ne peut réussir sans l’implication active des forces vives de la nation.

Il a insisté sur la cohésion nationale, le renforcement de la gouvernance, la sécurité et le développement durable, comme piliers fondamentaux d’une refondation crédible et porteuse d’espoir pour les Nigériens.

Au cours de cette session, les conseillers examineront plusieurs dossiers clés liés à la paix, la décentralisation, les réformes institutionnelles et le développement socio-économique, avec pour objectif de formuler des recommandations à forte valeur ajoutée pour guider l’action des autorités de la transition.

Cette session du CCR s’inscrit dans la volonté de construire un nouveau contrat social, basé sur les aspirations profondes du peuple et les défis contemporains du Niger.

Par Jordan

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Politique

Macron réaffirme le soutien de la France au Nigeria face à l’insécurité grandissante

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Le président français Emmanuel Macron a assuré le Nigeria de l’appui total de la France dans la lutte contre l’insécurité et la menace terroriste qui continue de secouer le Nord du pays.

Dans un message publié dimanche sur le réseau X, Emmanuel Macron a annoncé s’être entretenu avec le président nigérian Bola Ahmed Tinubu. Au cours de cet échange, le chef de l’État français a exprimé la solidarité de la France face aux défis sécuritaires multiples auxquels le Nigeria est confronté.

‘Je lui ai exprimé la solidarité de la France face à différents défis sécuritaires, en particulier la menace terroriste dans le Nord. À sa demande, nous renforcerons notre action de partenariat avec les autorités et notre soutien aux populations touchées. Nous appelons l’ensemble de nos partenaires à se mobiliser. Personne ne doit rester spectateur ‘, a déclaré Emmanuel Macron.

Cette prise de position intervient dans un contexte marqué par une recrudescence des attaques et des enlèvements dans plusieurs États du Nord, une situation qui inquiète aussi bien les autorités nigérianes que les partenaires internationaux.

Parallèlement, le Nigeria intensifie sa diplomatie sécuritaire. Le Conseiller à la Sécurité Nationale, Mallam Nuhu Ribadu, a récemment rencontré le Secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, au Pentagone, afin de renforcer la coopération militaire et d’améliorer les stratégies de lutte contre le terrorisme.

Alors que les violences persistent, Abuja multiplie les collaborations internationales pour renforcer ses capacités et protéger les populations civiles.

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