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Niger Le barrage de Kandadji, du rêve à la réalité

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Pour beaucoup de  Nigériens, le nom de la localité de Kandadji est très connu des populations, car étant associé au barrage que cherche à construire le gouvernement Nigérien sur le fleuve Niger. Apres plusieurs années de tergiversation, le projet de construction du barrage de Kandadji est en train de prendre forme, au plus grand bonheur des Nigériens. Pour cause, à la fin de sa réalisation, qui est espérée en 2025, ce barrage permettra  entre autres : l’accroissement de la production de denrées alimentaires, la création d’emplois et la mise à la disposition du pays d’une quantité d’électricité de 130 mégas watts.

Une hausse des possibilités électriques qui participeront à réduire la dépendance énergétique du Niger vis-à-vis du Nigéria. Alors, pour donner plus de visibilité et faire connaitre aux Nigériens la phase dans laquelle se trouve la réalisation du barrage de Kandadji, l’Agence du Barrage de Kandadji a invité une vingtaine de journalistes ce lundi 22 aout 2022,  à se rendre sur place, afin de se faire une idée  de l’état d’avancement des travaux.

A Kandadji, avant de se rendre sur le site de construction du barrage, le président du conseil d’administration de l’Agence du Barrage de Kandadji, le Pr Issoufou Katambé a fait la mise au point suivante à l’endroit des journalistes  ‘’je vais mettre l’accent sur la communication. La communication est très importante dans ce que nous faisons. Par ce que, si nous ne communiquons pas, les gens pour lesquels nous sommes en train de faire ce travail, ne sauront pas ce que nous sommes en train de faire.  Je vous assure que, depuis un certain temps, les populations de ces zones-là ont repris confiance. Vous pouvez aller dans les villages environnants, les populations vous direz que, maintenant nous croyons à la réalisation de ce projet-là. C’est pour cela, que nous avons demandé pour la cérémonie de ce matin que vous soyez tous présents. Moi en ce qui concerne la communication, je ne fais pas de distinction. Journaliste c’est journaliste. Il n’y a pas de journalistes de l’opposition ou de la majorité’’.

Concernant le but de la visite qui sera faite sur le site du Barrage de Kandadji le Pr Issoufou Katambé de préciser ‘’il s’agit de la dérivation du fleuve. Vous avez le coté est et ouest. Nous allons changer le parcours du fleuve. Au lieu que le fleuve continu à aller du coté est, on va le faire venir du côté ouest. Et la partie est, comme il y aura plus d’eau, elle sera asséchée.  C’est là-bas que nous allons réaliser la centrale électrique. Par ce que, si on n’inaugure pas cette dérivation aujourd’hui ou dans quelques jours, le programme va perdre un an. Dans deux mois, les crues vont commencer. A partir du moment où les crues commencent, vous ne pouvez plus faire la dérivation’’.

Prenant la parole à son tour, le chef de mission de contrôle Chauchan Singh Vijay Pal de renchérir sur la dérivation du fleuve en disant ‘’ C’est vraiment important pour nous, de dériver le fleuve pour faire les travaux de la phase deux. Les travaux de la phase deux sont : la centrale, les évacuateurs de crues, les digues en terre des rives droite et gauche et le barrage en gravité’ ’Par la suite, le Pr Issoufou Katambé, le contrôleur Chauchan Singh Vijay Pal et les journalistes se sont rendus sur le site du barrage de Kandadji, pour assister au coup d’envoi de l’opération de l’écoulement des eaux du fleuve de la rive droite vers la rive gauche. Une opération qui permettra la construction de la partie du barrage constituant la centrale et l’usine hydroélectrique. Enfin, il n’y a pas de doute, avec le démarrage prochain de la construction de la centrale hydroélectrique, les Nigériens peuvent fonder l’espoir de voir la concrétisation d’un rêve qui les a tenus en haleine pendant plusieurs années.

Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey

 

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Réunion des chefs d’État-major des pays de l’AES à Niamey

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Les chefs d’État-major des armées des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) se sont réunis le mercredi 15 octobre 2025 à Niamey, pour une rencontre stratégique de haut niveau.

La réunion était présidée par le général de division Oumar Diarra, chef d’État-major général des armées du Mali et président du Comité des chefs d’État-major des pays membres de l’AES.

Cette rencontre avait pour principal objectif d’évaluer les avancées réalisées dans la montée en puissance de la Force unifiée et de définir les prochaines étapes de son opérationnalisation complète.

Les travaux ont porté sur trois points majeurs :

1. La situation sécuritaire dans les zones d’opération de la Force unifiée de l’AES ;

2. L’état d’avancement des travaux relatifs à la mise en place du commandement intégré ;

3. La présentation des activités déjà menées ainsi que l’identification des défis restant à relever.

À l’issue des discussions, les chefs d’État-major ont effectué une visite d’inspection sur plusieurs sites stratégiques, où ils ont pu constater de visu les progrès enregistrés. Ils ont salué la qualité du travail accompli par les équipes et félicité les efforts de mutualisation des moyens humains, matériels et logistiques déployés sur le théâtre unifié des opérations.

Il a été décidé qu’à compt de cette session, le Mali assurera la présidence tournante du commandement de la Force unifiée de l’AES, avec le Niger en qualité de vice-président.
L’installation officielle de cette nouvelle direction est prévue dans les prochains jours à Bamako.

 

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Niamey : le Comité chargé de réfléchir sur la gestion du foncier dans la capitale a remis son rapport  

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Ce vendredi 17 octobre 2025, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Toumba Mohamed, a reçu officiellement le rapport sur la gestion du foncier dans la ville de Niamey et dans les Communes environnantes.

Le Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, Président dudit comité, en remettant le rapport, a indiqué que le travail du comité a permis de faire le point sur la gestion du foncier dans la capitale, Niamey, mais aussi dans les communes environnantes.

L’objectif étant de contribuer à l’amélioration de la gouvernance du foncier urbain et périurbain dans la région de Niamey.

Après un travail d’une année, le comité à formuler des recommandations allant dans le sens d’une certaine réorganisation du secteur.

Le comité propose ainsi de réaliser un audit général des lotissements privés, sous l’égide du Ministère de l’Intérieur ; de créer une Agence Unique du Foncier rattachée au dit Ministère ; de mettre en place un système sécurisé d’édition des actes de cession ; de renforcer le cadre juridique, notamment, les lois et décrets prévoyant des sanctions dissuasives en cas d’infractions ; de créer une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et mettre en œuvre le plan d’action pour sa gestion durable ; assurer la sécurisation des ressources naturelles partagées ( zones pastorales, couloirs de passage, points d’eau, etc.) ; revoir la loi relative à l’expropriation ainsi que son décret d’application si nécessaire et enfin, Renforcer les capacités des Chefs traditionnels sur le régime juridique des terres, à travers des ateliers régionaux de sensibilisation.

Le comité a formulé aussi des propositions de mesures urgentes dont, la création d’un cadre de concertation entre la ville de Niamey, les communes limitrophes et les lotisseurs privés ; la création d’une agence unique du foncier et du domaine, l’Audit des lotissements privés et la gestion de la ceinture verte…

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Touba, en réceptionnant le document, a indiqué que les propositions seront transmises à qui de droit.

Par Jordan

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Rentrée solennelle de la 5ème promotion du Cours d’État-Major de l’École Supérieure Militaire

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Ce jeudi 16 octobre 2025, 35 stagiaires font leur Rentrée dans cette école d’excellence de renommée international et dont la scolarité est sanctionnée par un Diplôme d’État-Major (DEM).

Parmi les stagiaires de cette année académique 2025-2026, ils sont 23 officiers des Forces Armées Nigériennes, 4 de la Gendarmerie Nationale, 4 de la Garde Nationale du Niger, 2 du Burkina-Faso, 2 de la République du Mali et 1 de la République du Tchad.

La cérémonie a été marquée par la présence du Chef d’Etat-Major Général des Armées du Burkina-Faso, du Chef d’Etat-Major Général des Armées de la République du Mali et des hauts responsables militaires entre autre.

Dans son intervention, le Commandant de L’Ecole Militaire Supérieure, le Colonel Major Raphiou Coulibaly a salué l’ensemble des parties prenantes pour la bonne préparation de cette Rentrée.

Aussi, il les a appelés à se mobiliser pour cette année académique en vue d’atteindre les objectifs de formation assignés par le Commandement.

Pour le Chef d’Etat-Major des Armées, le Général de Division Salaou Barmou, cette Rentrée intervient dans un contexte stratégique exigeant, marqué par une instabilité sécuritaire persistante dans la sous-région, notamment dans l’espace sahélien.

Il a rappelé que, « les menaces hybrides telles que le banditisme armé et la guerre informationnelle imposent à nos forces armées une adaptation permanente ».

Face à ces défis, poursuit-il, « outre le renforcement de partenariats stratégiques et la création de l’Alliance des Etats du Sahel, la compétence, la rigueur intellectuelle et la capacité de Commandement de nos cadres militaires deviennent de facto des impératifs de succès. D’où la nécessité d’affûter davantage tous nos outils intellectuels, doctrinaux et éthiques ».

C’est pourquoi, il a ajouté que l’Ecole Militaire Supérieure devra poursuivre les efforts de formation des officiers pour mieux les préparer à commander, à penser pour vaincre toute adversité.

« Le Cours d’État-Major n’est pas seulement un passage obligé dans la carrière d’un officier, il est également une école de pensée militaire, un laboratoire, un lieu ďéchanges et de construction doctrinale », devait-il poursuive.

C’est à l’école que se forgent les esprits capables de concevoir, planifier et conduire des opérations d’envergure, dans le respect strict des valeurs républicaines et de l’éthique militaire.

Pour rappel, l’Ecole Militaire Supérieure a formé au total 111 officiers dont 105 nigériens et 6 internationaux, depuis sa création.

Par Jordan

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