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4,4 millions de nigériens bientôt en insécurité alimentaire sévère averti Bazoum Mohamed

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Invité à s’exprimer en visioconférence, le 6 avril dernier, au cours d’une réunion de Haut niveau  sur la crise alimentaire et nutritionnelle dans les régions du Sahel et du Lac Tchad, le président de la république Bazoum Mohamed a prévenu que plus de 4,4 millions de personnes, au Niger, seraient en en insécurité alimentaire sévère pendant la période de soudure, qui se situe entre juillet et août.

Au cours de cette réunion, organisée par le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest et qui avait pour thème : « Agir maintenant et mieux se mobiliser à l’avenir au Sahel et à l’Afrique de l’Ouest », le Chef de l’Etat du Niger avait procédé à un diagnostic de la situation qui prévaut dans le Sahel et dans le bassin du Lac Tchad.

Selon le président Bazoum, on estime à 4 402 000, le nombre de personnes qui seront en insécurité alimentaire sévère pendant la période de soudure qui se situe entre juillet et août. Soit environ 20% de la population totale du Niger.

Toujours selon le Chef de l’Etat, le taux global de malnutrition aigüe sera alors de 12,5% et celui de la malnutrition sévère de 2,7%, dépassant les seuils d’urgence fixés par l’OMS qui sont respectivement de 10% et 2%.

C’est dans ce contexte, devait-il poursuivre, « que le Niger doit également prendre en charge plus de personnes déplacées à l’intérieur du pays et près de 250 000 réfugiés ».

Il est donc urgent d’agir a-t-il prévenu, en lançant un appel aux pays sahéliens et de l’Afrique de l’Ouest, aux organisations sous régionales que sont l’UEMOA, la CEDEAO et le CILSS, de même qu’à la communauté internationale pour, « augmenter de manière significative et urgente leur financement ».

Ceci est d’autant plus nécessaire qu’il est urgent, « de disposer des ressources nécessaires pour assurer une réponse rapide et efficace qui sauve des vies et protège les moyens de subsistance des personnes les plus vulnérables, en englobant les réponses en matière d’alimentation, de moyens de subsistance, de nutrition et de santé ».

Au Sahel et en Afrique de l’Ouest devait-il rappeler, la saison pluvieuse 2021a été marquée par des poches de sécheresse de 10 à 15 jours en juin et juillet. Ce qui a impacté négativement sur le développement des cultures dans de nombreuses parties de la région. De même, un arrêt brusque des précipitations en fin août-début septembre et une infestation parasitaire a compromis les récoltes.

Ceci, sans compter les inondations observées au cours du mois d’août qui ont également compromis les semis tardif au Sahel et au Nigeria.

Enfin devait-il conclure, dans les zones en insécurité, l’inaccessibilité aux champs et les destructions des céréales ont aggravé la situation.

Bref, c’est dire que la prochaine soudure en Afrique de l’Ouest et au Sahel s’annonce difficile avec une augmentation spéctaculaire du nombre de personnes qui auront besoin d’une aide alimentaire et nutritionnelle d’urgence. Au moins 34 millions de personnes seront menacées de faim et de malnutrition d’ici la soudure 2022 a averti Bazoum Mohamed, si rien n’est fait.

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Niger : Le gouvernement prononce la dissolution de plusieurs Sociétés de Sécurité Privée

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Par Arrêté n°0689/MISP/AT/SG/DGAPJ du 18 septembre 2025, le Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration Territoriale a annoncé la dissolution de plusieurs centaines de sociétés de sécurité privée opérant au Niger.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de l’article 67 du décret n°2025-072/PRN/CNSP/MISP/AT du 06 février 2025, lequel fixe les règles de création, d’organisation et de fonctionnement des sociétés de sécurité privée sur le territoire national.

Une mesure de régulation et de contrôle

Selon le texte de l’arrêté, « les sociétés de sécurité privée dont la liste est jointe en annexe sont dissoutes à compter de la date de signature du présent arrêté ».

L’objectif de cette mesure est de mettre de l’ordre dans un secteur sensible, où certaines structures opéraient sans respecter les dispositions légales, compromettant parfois la sécurité des citoyens et la crédibilité des services de sécurité privée au Niger.

Le gouvernement rappelle que toute société qui contreviendrait aux termes du présent arrêté s’expose aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur.

Un secteur sous surveillance

Ces dernières années, les sociétés de sécurité privée se sont multipliées dans le pays, jouant un rôle important dans la protection des biens et des personnes, en particulier dans les grandes villes comme Niamey, Maradi, Zinder et Agadez. Toutefois, plusieurs d’entre elles ne respectaient pas les normes requises en matière de recrutement, de formation, de tenue, d’armement et de fonctionnement.

Le ministère en charge de la sécurité intérieure avait déjà mis en garde contre l’existence de sociétés opérant dans l’illégalité ou en marge du cadre réglementaire. L’arrêté de ce 18 septembre 2025 vient ainsi traduire en actes la volonté de l’État de réorganiser ce secteur stratégique.

Vers une professionnalisation des services de sécurité privée

En renforçant le contrôle et en procédant à la dissolution des structures non conformes, les autorités entendent :

  • Assurer un meilleur encadrement des activités de sécurité privée ;
  • Protéger les citoyens contre les dérives d’entreprises illégales ;
  • Garantir la complémentarité entre les forces de défense et de sécurité et les acteurs privés dans la sécurisation du territoire.

Cette décision ouvre la voie à une professionnalisation accrue du secteur et constitue un signal fort, adressé aux promoteurs et gestionnaires de sociétés de sécurité privée. Désormais, seules celles qui respectent scrupuleusement les textes en vigueur pourront exercer leurs activités sur le territoire national.

Avec cet arrêté, le gouvernement nigérien réaffirme sa détermination à assainir le secteur de la sécurité privée, à protéger les citoyens et à garantir un climat de confiance et de légalité dans un domaine aussi sensible que la sécurité des personnes et des biens.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Lutte contre les produits prohibés : Le Gouvernorat de Niamey procède à une vaste incinération

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Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des produits prohibés et des substances nocives, le Gouvernorat de la région de Niamey a procédé hier, 17 septembre 2025, à Sorey, à l’incinération d’une importante quantité d’articles et d’accessoires liés à la consommation de chicha, ainsi que de produits alimentaires expirés et dangereux pour la santé publique. Cette opération est le fruit des saisies effectuées par la Brigade des mœurs et la Police Sanitaire.

Des saisies d’envergure

Au total, 6.466 articles de chicha ont été détruits, composés de :

–  996 bouteilles chicha ;

–  3.866 produits chicha ;

–  700 tuyaux ;

–  332 pipettes ;

–  455 têtes de chicha ;

–  46 aluminiums ;

– 71 pinceaux.

Parallèlement, plus de 30 tonnes de produits alimentaires expirés ont été incinérés. Il s’agit entre autres de lait infantile, de riz, de pâtes alimentaires, huiles, biscuits, mayonnaise, chocolat, farine de blé, tomates en conserve, jus, bière, ainsi que de certains produits pharmaceutiques et cosmétiques.

Un geste fort pour la santé publique

En prenant la parole, le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, a souligné que cette incinération vise à préserver le bien-être de la population, en particulier celui des jeunes, qui constituent la cible privilégiée de ces produits nocifs.

 

« Dorénavant, les vendeurs qui ne respectent pas les normes devront faire face à la rigueur de la loi », a-t-il averti, tout en appelant les commerçants et revendeurs à adopter un comportement civique et responsable.

Le rappel à la loi

Présent à cette cérémonie, le représentant du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Niamey, M. Alichina Kourgueni Amadou, a rappelé la fermeté des dispositions légales contre la vente et la consommation de tels produits.

Il a mis en garde contre de possibles poursuites judiciaires à l’encontre des récalcitrants et récidivistes, tout en attirant l’attention des responsables d’établissements publics et privés sur la nécessité d’un contrôle accru des jeunes. Il a également lancé un appel pressant aux syndicats des commerçants, aux revendeurs et à la Chambre de commerce afin de renforcer la vigilance collective contre ce fléau.

Une mobilisation institutionnelle

Cette cérémonie d’incinération s’est déroulée en présence du Secrétaire Général du Gouvernorat de Niamey, du Directeur de la Police de la Ville de Niamey, des membres du Conseil Régional de Sécurité (CRS), ainsi que des coordinatrices de la Brigade des mœurs et de la Police Sanitaire.

Par cette action, les autorités locales réaffirment leur détermination à combattre les produits nocifs à la santé et à assurer une meilleure protection des citoyens face aux menaces liées à la consommation de substances dangereuses et aux produits alimentaires impropres à la consommation.

Par Ilana Ilila Ibrahim

Source police nationale

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Forum Régional des Épouses des FDS de l’AES : Les épouses des FDS du Niger s’organisent

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Le Palais des Congrès de Niamey accueille, Du 17 au 19 septembre 2025, un atelier de validation des documents des épouses des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger, qui seront présentés lors du Forum sous régional des épouses des corps habillés de l’Alliance des États du Sahel (AES), prévu au Burkina Faso. Cet atelier, placé sous le thème « Les épouses des FDS de l’AES face aux défis sécuritaires : Ensemble, construisons la résilience », constitue une étape cruciale pour aborder des questions essentielles liées à leur condition.

Lors de l’ouverture de cet événement, Mme Mody Safiatou Moussa, Coordinatrice des épouses des FDS, a souligné que cette rencontre représente une occasion unique d’aborder un sujet à la fois sensible et essentiel. Elle a notamment fait remarquer que derrière chaque opération militaire, chaque mission de maintien de la sécurité, « il y a une femme, une épouse courageuse qui soutient son mari et qui, souvent, dans le silence, porte le poids des incertitudes et des dangers ».

Ces femmes affrontent quotidiennement l’angoisse des absences prolongées, l’inquiétude face aux nouvelles de combats ou d’attaques, et parfois le chagrin de la perte. « Leur quotidien est marqué par une vigilance constante, par des sacrifices invisibles et une force qui ne se raconte pas toujours », a-t-elle ajouté.

« Ces épouses ne sont pas seulement des partenaires de vie, mais des piliers de la famille, des mères, des éducatrices et des actrices silencieuses, mais essentielles, de la stabilité sociale et communautaire », a soutenu cette dernière.

Il est donc urgent, selon elle, de reconnaître et de soutenir la résilience des épouses des FDS. Cette résilience dépasse la simple survie, elle incarne la capacité à se reconstruire, à transformer la douleur en force et à continuer d’espérer malgré les adversités. Toutes choses qui nécessitent un accompagnement psychosocial robuste, des programmes de formation et d’autonomisation économique, ainsi que la mise en place de réseaux de solidarité.

Pour sa part, le Colonel Major Dodo Boubacar, Directeur Central du Service de Santé des Armées et de l’Action Sociale, a salué la résilience des épouses des FDS, qui se manifeste par leur capacité à surmonter les traumatismes tout en développant un sens aigu de la solidarité agissante, ainsi qu’une dynamique de construction collective, morale et socioéconomique. Il a notamment rassuré les épouses des FDS quant à l’engagement de la hiérarchie militaire et des autorités du Niger à les accompagner dans toutes initiatives visant à améliorer leurs conditions de vie.

Au cours de ces trois jours d’ateliers, les épouses des FDS et les experts présents examineront un document analysant de manière exhaustive la situation des épouses des FDS au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ce document identifiera divers défis, et proposera une feuille de route détaillée et structurée, autour de quatre axes stratégiques clés : la santé mentale et la gestion du stress, la communication conjugale en période de crise, la prise en charge psychosociale tant sur le plan juridique qu’institutionnel, ainsi que des stratégies de relèvement et d’autonomisation des femmes.

En somme, cet atelier de Niamey représente une avancée significative pour renforcer le soutien aux épouses des FDS, favorisant ainsi une meilleure résilience communautaire face aux défis sécuritaires croissants de la région.

Par Jordan

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