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26ème Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle : L’OAPI met en exergue les talents humains

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À l’occasion de la 26ème édition de la Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle, célébrée ce samedi 13 septembre 2025, l’Administrateur de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), pour le Niger, a livré un message empreint d’engagement et d’appel à l’action. Placée cette année sous le thème : « Ressources humaines en propriété intellectuelle et développement technologique de l’Afrique », cette commémoration coïncide avec le 63ème anniversaire de la création de l’OAPI, organisation commune à 17 États africains, dont le Niger.

Un rendez-vous continental stratégique

Instituée en 1999 par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), cette journée vise à renforcer la réflexion collective sur les enjeux technologiques et à promouvoir l’intégration de la propriété intellectuelle dans les stratégies de développement.

Pour l’Administrateur de l’OAPI pour le Niger, il s’agit d’un moment privilégié pour « analyser collectivement les défis du développement technologique africain et élaborer des stratégies innovantes intégrant pleinement la propriété intellectuelle ».

La propriété intellectuelle, un levier encore sous-exploité

Dans son message, l’Administrateur a insisté sur le lien indissociable entre la valorisation stratégique de la propriété intellectuelle et le progrès technologique. Toutefois, il a regretté que ce domaine reste encore perçu dans de nombreux pays africains comme « réservé à une élite », ce qui constitue un frein majeur au développement.

Vingt ans de l’Académie de Propriété Intellectuelle

La célébration de cette édition revêt un cachet particulier, car elle marque également le 20ème anniversaire de l’Académie de Propriété Intellectuelle, créée par l’OAPI en 2005. Cette institution a pour mission de développer les compétences africaines en matière de propriété intellectuelle et propose aujourd’hui plusieurs programmes de formation de haut niveau :

  • Un Master en Propriété Intellectuelle en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Université de Yaoundé II (Cameroun) ;
  • Un Certificat d’Aptitude à la Gestion Collective en collaboration avec l’OMPI et l’Université Thomas Sankara (Burkina Faso) ;
  • Un Master Professionnel Ingénieur-Brevet en partenariat avec l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire) ;
  • Un Certificat d’animateur en indications géographiques, connu sous l’appellation Africa GI Training.

Un appel à renforcer les capacités humaines

L’Administrateur de l’OAPI pour le Niger a conclu son adresse par un appel fort : « L’avenir technologique de l’Afrique se construit aujourd’hui. Il passe nécessairement par le renforcement de nos capacités humaines en propriété intellectuelle. Sans professionnels formés, nous ne pourrons pas bénéficier pleinement des opportunités qu’offre ce domaine stratégique. »

Enfin, il a plaidé pour l’instauration d’une véritable politique publique de propriété intellectuelle et d’innovation, afin de mobiliser l’ensemble des acteurs – gouvernements, institutions académiques, centres de recherche et entreprises – dans un esprit de coopération et de détermination.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Starlink au Niger : L’ARCEP met en garde contre l’usage illicite et clarifie les démarches légales

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L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) a animé une conférence de presse, ce jeudi 11 septembre 2025, pour clarifier son récent communiqué concernant l’utilisation illégale du service internet par le biais de terminaux Starlink, souvent désigné sous le nom de « Wifi Zone ».

Massaoudou Tahirou, Directeur des Réseaux et Services de Communication au sein de l’ARCEP, qui a animé cette conférence de presse, a indiqué que le communiqué en question, faisait suite à un constat inquiétant : ces dernières semaines, un déploiement massif et non régulé des « Wifi Zones » utilisant des connexions Starlink s’est opéré, ignorant ainsi les réglementations en vigueur.

Selon M. Tahirou, ces « Wifi Zones » ne portent pas seulement atteinte aux textes règlementaires, mais peuvent également constituer une menace à l’ordre public, comme l’attestent les nombreuses plaintes reçues par l’autorité de régulation.

Le Directeur a précisé que les installations observées incluent la revente de services internet sur des propriétés privées, ainsi que l’accès à internet par des liaisons radioélectriques exploitées via le domaine public. Chacune de ces situations est soumise à des procédures d’autorisation, permettant aux acteurs de proposer légalement ces services. Ces démarches sont conçues pour être simples et accessibles, tout en protégeant les investisseurs, les usagers, et l’intérêt public.

Pour la revente dans le domaine privé, la réglementation exige une déclaration auprès de l’ARCEP, engendrant des frais d’étude de dossier de 59 500 F CFA TTC, accompagnés d’une redevance annuelle de 5 000 F CFA. Concernant l’utilisation de fréquences sur le domaine public pour fournir l’accès à internet, une licence est obligatoire. Bien que cette procédure soit assouplie et ne nécessite pas d’appel d’offres, le montant de la licence, fixé par le gouvernement, s’élève à 5 millions de F CFA. M. Tahirou a souligné que l’octroi de cette licence doit respecter strictement les normes réglementaires

Il a ajouté que les abonnés à Starlink n’ayant recours à leurs connexions que pour des usages privés ne sont pas concernés par les restrictions évoquées dans le communiqué.

L’ARCEP se dit déterminée à accompagner ceux qui souhaitent se conformer aux règles en vigueur. À cet effet, un guichet spécial sera mis en place pour expliquer les procédures, tout en menant des campagnes de sensibilisation ciblant l’ensemble de la population à travers le pays.

Par Jordan

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Starlink au Niger : L’ARCEP met en garde contre la fourniture illégale d’Internet (Wifi Zone)

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L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) a tiré la sonnette d’alarme concernant l’usage illégal de terminaux Starlink au Niger. Dans un communiqué officiel, le régulateur a dénoncé la prolifération de points d’accès WiFi créés à partir de ces équipements dans plusieurs localités du pays, où certains individus se livrent à la revente de connexion Internet en dehors de tout cadre légal.

Un phénomène en expansion

Depuis quelques mois, l’arrivée de Starlink, le fournisseur mondial d’Internet par satellite du milliardaire Elon Musk suscite un engouement au Niger. Grâce à ses terminaux capables de capter le signal satellitaire même dans les zones reculées, de nombreux utilisateurs y voient une solution miracle pour pallier les difficultés d’accès à Internet.

Cependant, cette technologie, qui devrait servir à un usage personnel ou institutionnel dûment autorisé, est aujourd’hui exploitée à des fins commerciales par des particuliers. Dans plusieurs quartiers de Niamey et de l’intérieur du pays, des réseaux WiFi clandestins ont ainsi vu le jour, offrant un accès à Internet payant aux populations.

Un cadre légal strict

L’ARCEP rappelle que toute activité de fourniture d’accès Internet requiert une autorisation préalable. Cette disposition est clairement énoncée par la loi 2018-45 du 12 juillet 2018 portant réglementation des communications électroniques au Niger. En l’absence de cette autorisation, les personnes concernées s’exposent à de lourdes sanctions.

Selon le communiqué, les contrevenants risquent : une peine d’emprisonnement de trois (3) mois à un (1) an ; une amende de 30 à 60 millions de francs CFA ; ou encore une amende de 6 à 12 millions de francs CFA par terminal non homologué utilisé ou commercialisé.

Des risques techniques et sécuritaires

Au-delà de l’aspect juridique, l’ARCEP met en garde contre les risques liés à l’utilisation de terminaux non homologués. L’exploitation anarchique de réseaux satellitaires non régulés peut engendrer des interférences avec les fréquences locales, menacer la sécurité des communications nationales et compromettre la fiabilité des infrastructures existantes.

Un délai pour se conformer

Dans son communiqué, le régulateur a donné jusqu’au 3 octobre 2025 aux personnes concernées pour cesser immédiatement cette pratique illégale et se rapprocher du Département des Ressources et Autorisations (DRA) afin de régulariser leur situation. Passé ce délai, l’ARCEP promet de procéder à des contrôles rigoureux et d’appliquer sans concession les sanctions prévues par la loi.

Entre opportunité et régulation

L’affaire soulève un débat plus large sur l’introduction de nouvelles technologies au Niger. Si Starlink représente une opportunité inédite pour connecter les zones les plus enclavées, son exploitation doit se faire dans le respect de la législation nationale. Le défi pour les autorités est donc de concilier l’innovation et la souveraineté numérique, tout en garantissant une concurrence saine avec les opérateurs locaux déjà installés.

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