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Dubaï : le Niger prend part au 28ème congrès de l’Union Postale Universelle

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Le 28ème Congrès de l’Union Postale Universelle (UPU) se déroule à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, depuis le 8 septembre jusqu’au 19 septembre 2025. Ce rassemblement international vise à réguler le système postal mondial, et le Niger y participe, activement représenté par le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, qui est accompagné d’une délégation importante.

La nouvelle stratégie quadriennale de l’UPU, intitulé « Dubaï Strategy », définissant les orientations pour la période 2026-2029, a été présentée. Quatre piliers composent cette stratégie :

  • L’amélioration des services ;
  • L’exclusivité ;
  • L’accélération de la transformation numérique ;
  • La durabilité.

Dubaï ne se limite pas à anticiper l’avenir, elle s’emploie à le façonner. Avec plus de 3,6 millions d’habitants issus de 200 nationalités, cette métropole cosmopolite symbolise le dynamisme et l’ouverture mondiale. Réputée pour ses infrastructures modernes et son intégration technologique, Dubaï constitue le lieu idéal pour ce congrès, redéfinissant ainsi la connectivité internationale.

En tant que ville hôte du 28ème Congrès Postal Universel, Dubaï offre une plateforme parfaite pour façonner l’avenir du courrier international, de la logistique et du commerce électronique.

Au fil des siècles, la poste a transcendé son rôle traditionnel. Des lettres porteuses d’espoir aux colis d’avenir, elle progresse constamment grâce à l’innovation, créant un avenir prometteur. Ce congrès constitue une opportunité unique de se positionner à l’avant-garde des nouvelles technologies, des réglementations novatrices et des partenariats susceptibles de transformer le paysage postal mondial.

En parallèle des travaux du congrès de l’UPU, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information du Niger a tenu une réunion stratégique avec les délégations du Burkina Faso, du Mali et du Niger. L’objectif de cette rencontre était d’harmoniser leurs candidatures tout en établissant une position commune pour ces trois pays de l’espace AES.

Par Jordan

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Visite de la Directrice Générale de la NIGELEC à Agadez : vers la fin des coupures intempestives d’électricité

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Du 12 au 14 septembre 2025, une mission conduite par Madame Fati Abarchi, Directrice Générale de la NIGELEC, a séjourné à Agadez. L’objectif de cette mission était de dresser un état des lieux précis de la situation énergétique dans la région et d’esquisser des pistes de solutions concrètes pour amélioration de façon durable, la fourniture de l’électricité.

Cette visite, marquée par des rencontres de haut niveau, des inspections techniques approfondies et des échanges avec le personnel, témoigne de l’engagement de la NIGELEC à relever les défis auxquels la région est confrontée.

Accueil institutionnel et premier diagnostic

Arrivée le vendredi 12 septembre 2025 à l’aéroport international Mano Dayak, Mme la Directrice Générale a été accueillie par une délégation de haut rang conduite par le Gouverneur de la région d’Agadez, le général de division Ibrah Boulama, et qui comprenait les secrétaires généraux, le directeur régional de la NIGELEC, le staff régional de la société, un représentant du Sultan de l’Aïr, ainsi que plusieurs personnalités civiles et administratives. Une première rencontre s’est tenue dans le salon d’honneur de l’aéroport, donnant le coup d’envoi à une série d’échanges institutionnels cruciaux.

Au cœur des problèmes

Dès le soir, la Directrice Générale a été reçue en audience par M. le Gouverneur. Les discussions ont principalement porté sur les fréquentes coupures d’électricité qui affectent la ville d’Agadez. Une situation exacerbée par des pannes récurrentes sur les machines de la SONICHAR, principal fournisseur d’électricité de la région.

Un point crucial de cette rencontre fut la reprise des travaux de la centrale hybride d’Agadez. Ce projet essentiel, dont les travaux avaient été suspendus suite aux événements du 26 juillet 2023, est considéré comme une solution clé. Une fois achevé, il est prévu qu’il produise plus de 18 mégawatts, offrant ainsi une couverture énergétique capable de mettre un terme définitif aux coupures qui perturbent le quotidien des clients de la société.

Journée d’inspections techniques : entre espoir et défis

Le samedi 13 septembre a été entièrement consacré à une série de visites techniques sur les infrastructures de la NIGELEC, dans la région.

Au niveau de la centrale hybride d’Agadez, Mme Abarchi a constaté que les travaux, bien que presque achevés, avant juillet 2023, sont actuellement à l’arrêt. Les équipements, exposés aux intempéries, nécessitent une intervention rapide. La Directrice Générale a toutefois réaffirmé l’engagement ferme de la NIGELEC à relancer rapidement ce chantier stratégique, vital pour la stabilité énergétique de la région.

Au niveau de la centrale NIGELEC d’Agadez : des difficultés notables ont été relevées. En l’occurrence, une pénurie de personnel qualifié, des conditions de travail précaires pour certains agents et des pannes techniques récurrentes liées à la SONICHAR.

Au niveau de la nouvelle centrale en construction, malgré l’insuffisance de matériaux, les équipes sur le terrain ont fait preuve d’un engagement remarquable. Mme Abarchi a souligné le caractère moderne de ce nouveau centre, qui sera doté de bureaux, sanitaires, cuisines et d’équipements de haute qualité, conformes aux normes internationales.

Au niveau du magasin régional et du centre de recouvrement il a été relevé un stock conséquent de plus de 1000 compteurs, témoignant d’une gestion locale rigoureuse. Cependant, la Directrice Générale a insisté sur la nécessité d’aménager le centre d’accueil et de recouvrement pour offrir de meilleures conditions de travail aux agents et un service plus efficient aux usagers.

En soirée, une rencontre élargie avec les agents et le staff régional a permis un dialogue franc et constructif. Mme Fati Abarchi a prodigué des conseils précieux, tout en encourageant le personnel à respecter son engagement au service de la population. La séance s’est conclue par une photo de famille et un dîner de gala, renforçant la cohésion et la motivation des équipes.

Des promesses d’amélioration

Le dimanche 14 septembre, la Directrice Générale s’est rendue à Ingall, où elle a visité la centrale locale. Face à l’unique agent en poste, elle a pris la mesure des difficultés. Notamment, le manque criard de personnel, les conditions de vie difficiles et les moyens techniques limités.

Mme Abarchi a promis de renforcer rapidement les effectifs et d’améliorer les conditions de travail. Elle a également visité le site du festival de la Cure Salée, prévu en octobre prochain, soulignant l’importance de garantir une couverture électrique stable et de qualité pour cet événement culturel majeur.

Un Engagement Renouvelé

Avant son retour à Niamey, Mme Fati Abarchi a rendu une visite de courtoisie au Sultan de l’Aïr, le lundi 15 septembre 2025. Une visite qui marque la fin de sa mission dans la région d’Agadez. Elle a réaffirmé la détermination de la NIGELEC à résoudre durablement la crise énergétique et à assurer une meilleure desserte en électricité pour Agadez et ses environs.

En somme, cette mission de trois jours a permis de constater de visu les réalités du terrain, d’engager un dialogue constructif avec les acteurs locaux, et de relancer l’espoir d’une amélioration significative et pérenne de l’approvisionnement en électricité dans la région d’Agadez.

Ilana Ilila Ibrahim

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26ème Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle : L’OAPI met en exergue les talents humains

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À l’occasion de la 26ème édition de la Journée Africaine de la Technologie et de la Propriété Intellectuelle, célébrée ce samedi 13 septembre 2025, l’Administrateur de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), pour le Niger, a livré un message empreint d’engagement et d’appel à l’action. Placée cette année sous le thème : « Ressources humaines en propriété intellectuelle et développement technologique de l’Afrique », cette commémoration coïncide avec le 63ème anniversaire de la création de l’OAPI, organisation commune à 17 États africains, dont le Niger.

Un rendez-vous continental stratégique

Instituée en 1999 par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), cette journée vise à renforcer la réflexion collective sur les enjeux technologiques et à promouvoir l’intégration de la propriété intellectuelle dans les stratégies de développement.

Pour l’Administrateur de l’OAPI pour le Niger, il s’agit d’un moment privilégié pour « analyser collectivement les défis du développement technologique africain et élaborer des stratégies innovantes intégrant pleinement la propriété intellectuelle ».

La propriété intellectuelle, un levier encore sous-exploité

Dans son message, l’Administrateur a insisté sur le lien indissociable entre la valorisation stratégique de la propriété intellectuelle et le progrès technologique. Toutefois, il a regretté que ce domaine reste encore perçu dans de nombreux pays africains comme « réservé à une élite », ce qui constitue un frein majeur au développement.

Vingt ans de l’Académie de Propriété Intellectuelle

La célébration de cette édition revêt un cachet particulier, car elle marque également le 20ème anniversaire de l’Académie de Propriété Intellectuelle, créée par l’OAPI en 2005. Cette institution a pour mission de développer les compétences africaines en matière de propriété intellectuelle et propose aujourd’hui plusieurs programmes de formation de haut niveau :

  • Un Master en Propriété Intellectuelle en partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) et l’Université de Yaoundé II (Cameroun) ;
  • Un Certificat d’Aptitude à la Gestion Collective en collaboration avec l’OMPI et l’Université Thomas Sankara (Burkina Faso) ;
  • Un Master Professionnel Ingénieur-Brevet en partenariat avec l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (Côte d’Ivoire) ;
  • Un Certificat d’animateur en indications géographiques, connu sous l’appellation Africa GI Training.

Un appel à renforcer les capacités humaines

L’Administrateur de l’OAPI pour le Niger a conclu son adresse par un appel fort : « L’avenir technologique de l’Afrique se construit aujourd’hui. Il passe nécessairement par le renforcement de nos capacités humaines en propriété intellectuelle. Sans professionnels formés, nous ne pourrons pas bénéficier pleinement des opportunités qu’offre ce domaine stratégique. »

Enfin, il a plaidé pour l’instauration d’une véritable politique publique de propriété intellectuelle et d’innovation, afin de mobiliser l’ensemble des acteurs – gouvernements, institutions académiques, centres de recherche et entreprises – dans un esprit de coopération et de détermination.

Par Ilana Ilila Ibrahim

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Starlink au Niger : L’ARCEP met en garde contre l’usage illicite et clarifie les démarches légales

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L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (ARCEP) a animé une conférence de presse, ce jeudi 11 septembre 2025, pour clarifier son récent communiqué concernant l’utilisation illégale du service internet par le biais de terminaux Starlink, souvent désigné sous le nom de « Wifi Zone ».

Massaoudou Tahirou, Directeur des Réseaux et Services de Communication au sein de l’ARCEP, qui a animé cette conférence de presse, a indiqué que le communiqué en question, faisait suite à un constat inquiétant : ces dernières semaines, un déploiement massif et non régulé des « Wifi Zones » utilisant des connexions Starlink s’est opéré, ignorant ainsi les réglementations en vigueur.

Selon M. Tahirou, ces « Wifi Zones » ne portent pas seulement atteinte aux textes règlementaires, mais peuvent également constituer une menace à l’ordre public, comme l’attestent les nombreuses plaintes reçues par l’autorité de régulation.

Le Directeur a précisé que les installations observées incluent la revente de services internet sur des propriétés privées, ainsi que l’accès à internet par des liaisons radioélectriques exploitées via le domaine public. Chacune de ces situations est soumise à des procédures d’autorisation, permettant aux acteurs de proposer légalement ces services. Ces démarches sont conçues pour être simples et accessibles, tout en protégeant les investisseurs, les usagers, et l’intérêt public.

Pour la revente dans le domaine privé, la réglementation exige une déclaration auprès de l’ARCEP, engendrant des frais d’étude de dossier de 59 500 F CFA TTC, accompagnés d’une redevance annuelle de 5 000 F CFA. Concernant l’utilisation de fréquences sur le domaine public pour fournir l’accès à internet, une licence est obligatoire. Bien que cette procédure soit assouplie et ne nécessite pas d’appel d’offres, le montant de la licence, fixé par le gouvernement, s’élève à 5 millions de F CFA. M. Tahirou a souligné que l’octroi de cette licence doit respecter strictement les normes réglementaires

Il a ajouté que les abonnés à Starlink n’ayant recours à leurs connexions que pour des usages privés ne sont pas concernés par les restrictions évoquées dans le communiqué.

L’ARCEP se dit déterminée à accompagner ceux qui souhaitent se conformer aux règles en vigueur. À cet effet, un guichet spécial sera mis en place pour expliquer les procédures, tout en menant des campagnes de sensibilisation ciblant l’ensemble de la population à travers le pays.

Par Jordan

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