Chaque année, les musulmans à travers le monde célèbrent Aïd-el -kebir ou fête de tabaski. La fête de tabaski tire son origine du test ou « Abraham, la mort dans l’âme allait obéir et égorger son fils, lorsque Dieu arrêta sa main et pour le remercier de sa loyauté et de son obéissance, lui demanda de sacrifier plutôt un mouton à la place ». Dès lors, chaque année les musulmans commémorent la fête de tabaski, en souvenir de l’épreuve qui a été imposée au prophète Abraham.
Déjà dans la ville de Niamey, les marchés de bétails s’installent de plus en plus sur certaines places publiques. En plus des vendeurs ambulants de moutons qui sillonnent la ville, des points de vente de paille pour bétails, commencent à fleurir aux abords des goudrons. Ce qui laisse deviner que la fête de tabaski, c’est pour bientôt. Cependant, le souci reste le prix élevé des moutons sur le marché actuellement. Selon Bako Yacouba qui est vendeurs de bétails « cette année, la situation est vraiment difficile. Présentement les moutons de taille moyenne se vendent à 80.000 FCFA, et ceux qui sont gros, c’est de 100.000 FCFA à plus. Et comme vous l’avez constaté cette année, il n’y a pas beaucoup de moutons qui circulent. La pénurie provient surtout du fait que, Tillabéry qui est une zone pourvoyeuse de bétails est dans une situation d’insécurité ».En attendant la célébration proche de la fête de tabaski, les citoyens commencent à se démener, pour pouvoir rassembler l’argent nécessaire, en vue de s’offrir les moutons indispensables à la fête de tabaski.
Maigandou Souley Fatouma Radio Wadata-Niamey
