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Economie La hausse des prix des denrées au Niger

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Au Niger, les produits de première nécessité connaissent une hausse de prix qui ne cesse d’augmenter de jour en jour. Les citoyens supportent difficilement cette situation. Le lait, le sucre, l’huile et même le savon deviennent inaccessibles, particulièrement chez les couches sociales qui vivent dans la précarité. A Niamey, actuellement, le kilogramme du sucre coute 600 FCFA, celui du lait 1500 FCFA le kilogramme et celui en carton de 500g coute 2000 FCFA, quant au litre d’huile, il coute 1350 FCFA.

Le bidon de 25 litres d’huile est à 31000 FCFA et le sac de sucre se vend à 27000 FCFA, alors qu’il y a 7 voire 8 mois de cela, ils coutaient respectivement 21.500 FCFA et 16.000 FCFA.

Qu’est ce qui est à la base de cette hausse de prix ?

Selon Dr Soly Abdourahamane économiste de formation : «  il y a plusieurs raisons qui expliquent cela, d’abord notre dépendance de l’extérieure. Car la grande partie des produits que nous consommons viennent des  pays étrangers .Et  la guerre entre l’Ukraine et la Russie a affecté énormément le commerce international. Du coup on fait face à une rareté de beaucoup de produit, surtout l’énergie qui est un pion pour leurs fabrications. Il y a aussi des produits tels que le blé  et sa farine  dont nous dépendons de l’extérieur qui se font rare aujourd’hui, à cause toujours de cette guerre qui oppose l’Ukraine à la Russie, qui sont les plus grands producteurs.

Selon toujours Dr Soly «  les autorités nigériennes ont une part de responsabilité dans cette situation qui prévaut actuellement au Niger, Car, lorsque le budget de l’état voté par l’Assemblée nationale et promulgué par le Président de la République connait déjà une augmentation de taxes sur certains produits, l’opérateur économique se retrouvera avec des nouvelles charges et cela aura une répercussion sur les prix de vente.  Quant à la facture certifiée, indique Dr Soly, c’est une facture qui est établit à partir d’une machine qui permet à l’état à travers la DGI de contrôler les retombés de l’entreprise ou des commerçants et les dates des transactions, afin de prélever l’impôt qui revient à l’état ».

L’augmentation des prix des denrées de première nécessité, ne doit pas laisser les autorités indifférentes. Le constat est là, chaque semaine une augmention de prix s’observe. Les autorités politiques ont le devoir de trouver une alternative  pragmatique pour une sortie de crise.

Maigandou Souley Fatouma Radio Wadata-Niamey

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