Au deuxième jour de sa visite au Niger, le secrétaire général de l’ONU s’est rendu à Ouallam, afin de se rendre compte des conditions de vie des réfugiés, consécutivement au terrorisme qui sévit dans la zone des trois frontières. Au cours de la cérémonie qui a été organisée à Ouallam, le gouverneur de la région de Tillabéry Diori Dourahamane, a ressorti la situation des réfugiés qui se présente comme suit : 85709 déplacés internes, 36691 réfugies maliens et 5951 réfugiés burkinabés. Selon le gouverneur Diori, de 2012 à nos jours, la région de Tillabéry fait face à des problèmes d’insécurité sans précèdent qui impacte négativement les conditions de vie des communautés.
Intervenant à cette occasion la porte-parole des réfugiés, Amina Wallet Issafeitane a mis l’accent sur l’engagement de l’Etat qui les a accueillis les bras ouverts. La porte-parole des réfugies a saisi cette opportunité pour adresser ces remerciements aux autorités coutumières, municipales et au HCR.
S’adressant à son tour aux populations de Ouallam, le secrétaire général de l’ONU a demandé à la communauté internationale d’appuyer à fond le Niger dans son combat contre le terrorisme. Parlant de la gouvernance au Niger, Antonio Guterres a réaffirmé sa satisfaction en ces termes : « le Niger est pays démocratique, un pays de bonne gouvernance, un pays qui sait ce qu’il fait et qui a une vision nette sur son futur ».Le secrétaire général de l’ONU a aussi lancé un appel à la communauté internationale, pour qu’elle vienne en aide à l’armée Nigérienne, tout en apportant son appui en ce qui touche les questions humanitaires et de développements.
