C’est le gouverneur Issoufou Mamane qui a procédé, dans la matinée du mardi 5 septembre 2023 à l’école annexe de l’école normale Bawa Jangorzo de Maradi, au lancement officiel des épreuves du concours d’entrée à l’école normale. Il était entouré des autorités administratives et coutumières de la région ainsi que des responsables académiques conduits par le directeur régional de l’éducation.
Cette année, ils sont au total 793 candidats en lice dont 525 filles contre 268 garçons. Ces candidats sont repartis dans deux options, à savoir l’option classique ou traditionnelle qui compte 629 candidats et l’option franco-arabe qui totalise 166 candidats inscrits. Pour minimiser les possibilités de tricher, les candidats sont repartis dans trente (30) salles.
Le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou
En ouvrant l’enveloppe contenant la première épreuve, le gouverneur de la région de Maradi, le Contrôleur Général de Police, Issoufou Mamane, a tenu à rassurer les candidats sur les dispositions prises pour assurer la transparence et la régularité de cet examen. Ainsi qu’il l’a dit, « on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour que ce concours soit propre, propre pour que seuls ceux qui méritent réussissent. Donc ne comptez que sur vos propres efforts, ne comptez pas sur une intervention extérieure, car elle n’aura pas lieu incha Allah ». Aussi a-t-il conseillé aux candidats de prendre le temps nécessaire pour lire les sujets, bien les comprendre afin de mieux les traiter.
A noter que depuis l’année dernière, seuls les détenteurs du baccalauréat du secondaire sont autorisés à subir les épreuves du test d’entrée à l’école normale. Mais cette mesure a-t-elle produit les résultats escomptés ? A-t-elle permis d’améliorer le niveau des élèves maitres et donc de booster la qualité de l’éducation ? Pour Maman Hadi Issa, directeur régional de l’éducation, les résultats de cette réforme sont palpables sur le terrain, car cette année les stagiaires ont tous passé avec succès le Certificat d’Aptitude Pédagogique lors de leur stage professionnel.
Enfin, il faut rappeler que les difficultés relevées sur le terrain au moment du lancement des épreuves sont relatives au manque ou au déficit d’information au niveau des candidats dont beaucoup n’ont pas identifié leur salle depuis la veille, ce qui crée un certain désordre dans la cour. A cela s’ajoute la catégorie des candidats qui, à l’image de Nana Fatima venue sans papier aucun, se présentent en retard ou sans pièce d’identité.