C’est indéniable, d’une année à une autre, le visage de Niamey se transforme progressivement. La physionomie de la capitale n’est plus celle des années 1960 ou 1980. Il faut le reconnaitre, les différents régimes, qui ont eu à gérer l’Etat, ont tous travaillé à des degrés variables pour faire de Niamey une ville attrayante. L’honnêteté intellectuelle, commande de reconnaitre qu’une grande métamorphose s’est opérée dans la grande ville du Niger en l’espace d’une décennie. Entre autres changements qui sont remarquables, on peut citer : la construction de plusieurs voies goudronnées, l’émergence de grands immeubles à étage, des échangeurs et la construction d’un troisième pont reliant les deux rives du fleuve Niger.
Cependant, malgré l’existence du programme ‘’Niamey Nyala’’, la capitale Niamey est loin d’être coquette. En effet, les insuffisances de la coquetterie de la ville se déclinent comme suit : manque d’éclairage public, stagnation d’eaux de pluie, insuffisance au niveau des anneaux d’évacuation d’eaux usées, encombrement sur les voies publiques etc. Justement, parlant de l’encombrement sur les voies publiques, il est des plus concrets dans la ville de Niamey. Pour cause, les panneaux publicitaires sont installés d’une façon anarchique, sur les voies ; au point de gêner la visibilité des conducteurs de voitures ou de motocyclettes.
Issoufou Yahaya, qui utilise une voiture au quotidien de réagir en ces termes ‘’de plus en plus, on constate que le nombre de véhicules augmente dans la ville de Niamey. Si certaines personnes conduisent avec attention en respectant le code de la route, ce n’est pas le cas de beaucoup d’autres. L’ignorance des règles élémentaires du code de la route, combinée à l’action des plaques publicitaires qui empêchent de bien voir dans la circulation; sont à la base de la plupart des accidents qui surviennent. Donc, je demande au président du conseil de ville de Niamey, Oumarou Dogari de prendre des mesures; afin de débarrasser les artères du désordre provoqué par les panneaux publicitaires’’. Hassan Yacouba qui est conducteur de taxi de renchérir ‘’même en temps normal, conduire sur les voies de la capitale demande une grande concentration. Au désagrément que cause la précipitation dans la manière de conduire, les panneaux publicitaires qui sont en grand nombre sur les voies, compliquent la situation aux usagers de la route. Pour moi, les autorités doivent nécessairement réglementer l’installation des panneaux publicitaires sur les voies publiques. Avec moins de panneaux publicitaires, la circulation sera agréable’’.
Ali Cissé Ibrahim Radio Wadata-Niamey