Informations

Une femme à la tête du parlement Français.

Published

on

Contrairement au Niger ou les femmes se contentent toujours de la fameuse loi instituant le système du quota pour briguer un poste nominatif ou électif, en France, désormais, c’est une femme qui dirigera l’Assemblée nationale. Yaël Braun-Pivet du parti : La République En Marche (LREM), crée en avril 2016 par Emmanuel Macron, a été élue à ce poste le mardi 28 juin 2022 avec 242 voix au second tour.

C’est du jamais vu depuis 1958 date à laquelle l’Assemblée nationale française fut créée, une première vraiment en France. Le choix de Yaël comme quatrième personne de l’Etat français dans l’ordre protocolaire, ne vient qu’après la nomination d’Elisabeth Borne au poste de la première ministre du gouvernement français.
Au Niger, du Conseil Général de 1946 à l’Assemblée Constituante de 1958 en passant par l’Assemblée Territoriale de 1952 à nos jours, aucune femme n’a été nommée au poste de premier ministre à plus forte raison occuper le poste du président de l’Assemblée nationale. L’histoire a retenu qu’il a fallut en 1989 pour que les femmes puissent accéder aux postes nominatifs et électifs au Niger.

Apres la marche historique du 13 mai 1991 à travers laquelle les femmes nigériennes revendiquaient et exigeaient plus de représentation au sein du comité préparatoire de la conférence nationale souveraine, beaucoup d’analystes de l’époque pensaient que la femme nigérienne était en fin prête pour un changement.

Très malheureusement, aujourd’hui, cela fait presque 30 ans de démocratie, un système politique dans lequel la souveraineté est attribué aux citoyens qui l’exerce de façon : directe lorsque les citoyens adoptent eux-mêmes les lois et décisions importantes et choisissent eux-mêmes les agents d’exécution, généralement révocables.

Certes, on peut apprécier et dire qu’il y a une petite avancé en matière du respect des droits de la femme, mais beaucoup reste à faire. Et, pour qu’il ait des résultats probants la femme nigérienne doit quitter cet environnement qui l’oblige à se soumettre à certaines traditions qui ne font que la condamner à jamais.

Elle doit plus lutter pour occuper des postes dans les instances des partis politiques au lieu de rester toujours à la marge, et attendre que la loi sur le système de quota soit respectée. Yael et Elisabeth n’ont pas croisé leurs bras pour être là ou elles sont aujourd’hui. Elles ont bataillé comme des hommes pour être considérer et estimer.

Click to comment

Récentes

Quitter la version mobile