Depuis une dizaine d’année, la zone sahélienne en générale, les pays ouest africains en particulier sont confrontés à d’énormes problèmes sociaux. Il s’agit entre autre des problèmes liés à la famine, à la politique, à la sécurité pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui, presque la majorité des pays ouest africain sont préoccupés par la question sécuritaire. Une situation qui entrave la vie socio-économique de leurs populations.
En effet, nous sommes unanimes que la paix est le noyau du développement de tout un pays. Dans les pays comme le Niger, le Mali, le Burkina-Faso, le Tchad, le Nigeria, l’insécurité grandissante que vivent les populations a porté un coup dur sur leurs activités économiques et aussi sur leur droit et liberté fondamental.
Du coup, la mobilité des personnes et leurs biens est un véritable parcourt du combattant dans certaines zones ou les terroristes et autres bandits armés dictent leurs lois. Au Niger, comme au Mali et au Burkina-Faso, beaucoup des marchés ne s’animent plus, des écoles, des centres de santé, des stations d’essence et des compagnies de transfert d’argent sont fermés suite à des menaces de terroristes et des certaines mesures prises par les dirigeants.
Plusieurs villages sont actuellement vides, leurs populations sont devenues des réfugiés et déplacés internes dans leurs propre sous-région. Elles sont accueillies et vivent de la solidarité de leurs frères et sœurs dans des chefs-lieux des communes. Avec l’arrivé de la saison hivernal, ces déplacés et réfugiés qui n’ont pas eu la chance de retourner dans leurs villages respectifs sont dans la nostalgie et risques de vivre au dépend des aides humanitaires. Cette situation a beaucoup bouleversée la vie sociale et économique de ces populations éprouvées.
Les dirigeants des pays du sahel en plus des ripostes des forces internes, ont mutualisés leurs forces en créant en décembre 2014 le G5 sahel à Nouakchott en Mauritanie. Mais, malgré la présence de cette force et également celui des forces étrangères, la situation est presque toujours intacte. Les terroristes continuent de mener des attaques sanglantes. Certes, les gouvernements des pays menacés par ces terroristes et autres bandits armés sont entrain de faire des efforts pour arrêter la nébuleuse, mais beaucoup reste à faire. Car comme on dit : Si une personne n’est pas en sécurité, personne n’est en sécurité.
Maigandou Souleymane Fatouma