Au Niger, élèves, enseignants et autorités publiques et privées de l’enseignement se mobilisent pour la tenue prochaine des différents examens. Le défi auquel font face les autorités nigériennes est celui de réduire le taux de fraude, voire même de l’empêcher totalement. Pour ce faire le ministre de l’éducation nationale a sorti une circulaire pour autoriser les directeurs régionaux à interdire le port du téléphone portable et tout appareil connecté en salle d’examen, le 07 juin dernier. De cette circulaire, il est ressorti que « tout candidat surpris en possession d’un téléphone portable ou de tout appareil connecté dans la salle d’examen, pendant le déroulement des épreuves sera expulsé séances tenante et lui sera attribué la note zéro ».
Pour rappel, les examens de l’année dernière ont été entachés de fraude ou de tentative de fraude. Beaucoup d’élèves ont été pris en flagrant délit de tricherie à Niamey, surtout lors des examens du baccalauréat. Le phénomène de la fraude aux examens est toujours présent, malgré les multiples dispositions prises par l’état, dont entre autres la mobilisation de l’équipe de la haute autorité de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HALCIA), et l’interdiction du téléphone portable en salle d’examen.
Pourtant, il faut noter qu’en amont une caravane de sensibilisation dirigée par la HALCIA, avait sillonné plusieurs lycées et collège, mais aussi les écoles professionnelles de Niamey ; pour sensibiliser les élèves sur les conséquences qu’ils encourent, lorsqu’ils sont pris en train de tricher. Les méfaits de la tricherie sont terribles, et les élèves qui font la sourde oreille récoltent des sanctions.
Pour relever le défi de zéro fraude aux examens, les autorités doivent mettre en contribution les parents d’élèves, qui ont le devoir d’inculquer à leurs enfants l’aspect immoral de la tricherie
Maigandou Souley Fatouma Radio Wadata-Niamey
